Algérie

Benbada invite les commerçants à s'approvisionner auprès des CCLS Pour freiner le marché parallèle des céréales et des légumes secs



Benbada invite les commerçants à s'approvisionner auprès des CCLS                                    Pour freiner le marché parallèle des céréales et des légumes secs

Photo : S. Zoheir
Par Salah Benreguia
Pour les pouvoirs publics, afin de maîtriser les prix des céréales et de légumes secs, les grossistes et les détaillants doivent s'approvisionner auprès des Coopératives de céréales et de légumes secs réparties sur l'ensemble du territoire national. C'est, en tout cas, ce qu'a suggéré, jeudi dernier, le ministre du Commerce, en marge d'une cérémonie de remise de diplômes à des experts en exportation, tenue à Alger. M. Mustapha Benbada a également indiqué que si les commerçants s'approvisionnent auprès des Coopératives de céréales et de légumes secs plutôt que dans le marché parallèle «les prix connaîtront une baisse». «Les directions de Commerce au niveau national sensibilisent les grossistes à l'effet de s'approvisionner en céréales et légumes secs (notamment le blé dur et tendre, les haricots, les lentilles et les pois chiches) auprès des coopératives qui proposent des prix concurrentiels pouvant atteindre jusqu'à moins 40% de leurs prix actuels sur le marché», précise le ministre. Ce dernier a de nouveau rassuré quant à la disponibilité des céréales et légumes secs sur le marché national, indiquant que les stocks nationaux de céréales et de légumes secs «permettent de répondre aux besoins du marché». «Je rassure les consommateurs sur l'approvisionnement normal du marché en céréales et légumes secs notamment, ces matières sont disponibles», a-t-il insisté. M. Benbada a ajouté que les stocks dont dispose l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) étaient à même de couvrir la demande nationale. A ce propos, plusieurs minotiers utilisant le blé dur ont repris, il y a quelques mois, leurs approvisionnements en blé dur auprès de l'OAIC, après avoir recouru pendant plusieurs mois aux importations pour raisons de prix. En effet, ils sont vingt-six minotiers, sur cent dix-sept
conventionnés avec l'OAIC, à avoir effectué des enlèvements de blé dur avant la fin du mois de mars dernier. Selon le directeur général de l'Office, M. Noureddine Kehal, ces minotiers ont repris leurs quotas habituels et permis à l'OAIC d'écouler, ainsi, des dizaines de milliers de quintaux stockés. Il est utile de rappeler que l'approvisionnement des minotiers auprès de l' OAIC s'effectue en vertu de la convention liant les deux parties, obligeant les minotiers à s'approvisionner mensuellement auprès de cet organisme à raison de 50% de leur capacité de trituration, et ce, à un prix administré de 2 280 DA/q pour le blé dur et de 1 285 DA/q pour le blé tendre. Par ailleurs, le ministre du Commerce a réaffirmé la volonté de l'Etat de promouvoir les exportations hors hydrocarbures à travers l'amélioration des mécanismes de soutien et d'encouragement aux exportateurs dans le cadre des programmes de formation réalisés à la faveur d'un partenariat international. S'agissant de la cérémonie de remise de diplômes à 23 consultants algériens dans le domaine des exportations, ayant suivi une formation dans le cadre d'un programme international portant sur l'amélioration des capacités de production des pays arabes, le ministre a souligné que cette formation visait à «former un potentiel national composé de cadres susceptibles de contribuer à l'accompagnement des entreprises exportatrices dans l'amélioration de leur compétitivité sur le marché international».




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