Algérie

Benamara : "Je sors m'entraîner bien avant 7h'"



Confiné chez lui, dans son quartier populaire et populeux d'El-Barki, le milieu de terrain du Mouloudia d'Oran n'en continue pas moins d'entretenir sa forme physique en perspective d'une sortie de crise et d'une reprise de la compétition qu'il espère "très proches". "Comme tout un chacun, je suis confiné dans la maison familiale. Je respecte les consignes du gouvernement en ne quittant plus le domicile à partir de 15h. Je ne sors presque jamais, sinon pour m'entraîner.Et là, je dois vous avouer et vous confesser un truc : il m'arrive parfois de sortir bien avant 7h, l'heure officielle de la fin du couvre-feu (rires). En fait, c'est simple, je me lève à l'heure de la prière du fadjr. Dès que j'ai fini, je vais m'entraîner. Les rues sont vides. Il n'y a pas âme qui vive. J'en profite d'ailleurs pour aller au complexe des Castors (ndlr, à 5 min. en voiture de son domicile) pour bien travailler physiquement.
Et avant même que les joggers commencent à affluer, je suis déjà sur le chemin du retour à la maison pour prendre ma douche, m'alimenter et ne plus en sortir jusqu'au lendemain, bien avant 7h", détaille celui à qui Si Tahar Cherif El-Ouazzani remet habituellement le brassard de capitaine. "Le reste de la journée, j'essaye de m'occuper intelligemment. Je fais de la lecture, je suis l'actualité à la télévision ou sur les réseaux sociaux, je regarde parfois un film ou une série.
Il m'arrive, cependant, très souvent de passer du temps aux jeux vidéo. J'appelle Boualem Mesmoudi, mon coéquipier, pour se connecter et on y va ! Sinon, je prie pour que l'on s'en sorte avec le minimum de victimes possibles", dira un Hafid Benamara qui "attend avec impatience la fin de cette crise sanitaire pour retrouver ce qui (me) manque le plus : la mosquée et les terrains de foot".
En contact "assez régulier" avec les membres du staff technique, "que ce soit Cherif El-Ouazzani, Mecheri Bachir ou Sebbah Benyagoub", le combatif milieu relayeur du Mouloudia d'Oran trouve, du reste, "indécent de parler football ou reprise du championnat au moment où des gens luttent et se mettent en danger pour sauver des vies humaines". "Chaque chose en son temps", conclut, philosophiquement, Hafid Benamara.

Rachid BELARBI


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