Algérie

Benaïssa s'en défend



Accusé par de nombreux agriculteurs « assimilés » d'une dizaine de wilayas du pays d'avoir « renié ses engagements », après la promesse de régler leur demande d'effacement des dettes, Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, s'en défend. « Nous leur avons proposé de les accompagner car ils avaient des problèmes avec le liquidateur de la société Salam. Mais ces jeunes ont un raisonnement carré », a-t-il répondu à une question d'El Watan sur les raisons de cette curieuse volte-face. Le ministre s'expliquait lors d'un point de presse organisé, hier à Alger, en marge de la tenue de la réunion de cadres de son ministère portant sur l'évaluation de l'état d'avancement de la mise en 'uvre des contrats de performance des wilayas. Affirmant ne plus être en mesure d'honorer leurs dettes qui se sont accumulées au fil du temps, cette catégorie d'agriculteurs, réunis au sein d'un collectif de défense, revendiquent leur intégration dans le processus d'effacement des dettes. A cette requête, le ministre s'est montré inflexible. « Ces jeunes ont bénéficié d'un matériel agricole qui ne leur appartenaient pas et devaient payer leur loyer jusqu'à à son acquisition. Ça ne peut pas être effacé dans le cadre de l'opération d'annulation de dettes, annoncée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à Biskra », a-t-il tranché. Le ministre de tutelle s'est refusé tout engagement afin de « traiter leurs dossiers au cas par cas », se contentant de dire avoir « défendu auprès de certaines institutions financières le principe d'impliquer ces jeunes dans la politique du renouveau agricole ». De quelle manière ' Benaïssa n'a pas pipé mot sur les voies et moyennes de les impliquer, encore moins sur le sort réservé à cette catégorie d'agriculteurs. Ceci étant, les déclarations du ministre ne semblent pas convaincre l'ensemble des agriculteurs assimilés.


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