En visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Biskra, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, a donné, hier, le coup d’envoi de la fête du bélier d’Ouled Djellel où il n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction quant aux résultats prometteurs enregistrés par le secteur de l’élevage dans cette région agropastorale.
Organisée par la direction de l’agriculture et du développement rural en coordination avec la Chambre d’agriculture, sous l’égide du wali de Biskra, la 3e édition de la fête annuelle du bélier réunit, cette année, plus de 80 éleveurs, des représentants des instituts de recherches en zoologie, des vétérinaires, des revendeurs de matériel pour l’élevage, des groupes de musique folklorique et des artisans exposant leurs produits sous une kheïma bédouine.
L’APC d’Ouled Djellel n’a, semble-t-il, pas lésiné sur les moyens afin d’en faire une réussite totale.
Il faut dire que cette manifestation de deux jours visant la promotion et le développement de l’élevage ovin et notamment de la race ovine Ouled Djellel, est l’occasion pour les acteurs de ce créneau de mettre en avant l’étendue de leur savoir-faire ancestral en la matière.
Les meilleures bêtes, dont un bélier, une brebis et un agneau ont été primés à l’issue d’un concours très disputé.
La veille, le ministre a lancé les travaux de réalisation d’un entrepôt frigorifique pour les produits agricoles. Implantée à El Alia sur un terrain d’une superficie de presque 38.000 m², cette infrastructure dotée de 20 chambres froides, permettra l’organisation et la régulation du marché local des fruits et légumes, selon les concepteurs du projet.
Au cours de cette visite, la délégation ministérielle s’est rendue sur plusieurs périmètres agricoles dans les communes de Biskra, Loutaya et Tolga où le premier responsable du secteur agricole s’est enquis des préoccupations des travailleurs de la terre.
Ces préoccupations tournent essentiellement autour du statut des terres agricoles et de l’accession au foncier agricole, de la difficulté pour certains agriculteurs d’avoir de l’eau d’irrigation et du courant électrique et du problème lié au manque de main-d’œuvre agricole qualifiée.
H. Moussaoui
Posté Le : 24/04/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: vitaminedz.com ; texte: H. Moussaoui
Source : El Watan.com du mardi 23 avril 2013