Benabdessalem à Constantine: «La fraude, une catastrophe pour le pays»

C'est en présence de deux observateurs internationaux que le coup d'envoi de la campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain, a été donné à Constantine et plus précisément au centre culturel Benbadis où un meeting du «Front de l'Algérie Nouvelle», un nouveau parti, dont le président n'est autre que Ahmed Benabdessalem. Ce dernier était à la tête de la formation d'El Islah qu'il a dirigée pendant plusieurs années. Avant d'animer son meeting, M.Benabdessalam s'est recueilli devant la tombe du cheikh Abdelhamid Benbadis. Cette visite s'est imposée d'elle même, dira, le président du Front de l'Algérie Nouvelle et ce, en considération de l'envergure de cette grande figure du mouvement réformateur et symbole de la ville du savoir, Constantine.

M.Benabdessalem a affirmé avec force que sa formation a en main un programme qui tient la route et ne manquera pas d'occuper une place enviable. Abordant ensuite le problème de la fraude, il estimera, que si cela arrivait ce serait une catastrophe pour le pays. L‘Algérie, selon lui, traverse une situation difficile et n'a pas besoin d'impair du genre de la fraude.

Concernant l'éventualité de contracter des alliances, il dira que «l'expérience de celle dite présidentielle n'est pas faite pour nous encourager à suivre le même chemin. Et si beaucoup de partis ont reçu, dernièrement, leur agrément, c'est le signe de la faillite des formations «grosses cylindrées» comme elles se désignent elles mêmes. C'est aussi la faillite de l'opposition ou ce qui en fait office», dira l'intervenant. Ceci avant de terminer par un ardent appel à la participation massive au vote.