Algérie

BEN BOULAÏD « OPERATION- CHOC » SOIGNEUSE MISE EN SCENE IMAGINEE PAR LES SERVICES SPECIAUX FRANCAIS



BEN BOULAÏD  « OPERATION- CHOC »  SOIGNEUSE MISE EN SCENE IMAGINEE PAR LES SERVICES SPECIAUX FRANCAIS
Un poste piégé

Car ce poste émetteur-récepteur avait été fabriqué au centre de Cercottes, où des spécialistes non seulement entrainaient les réservistes du régiment Action » du S.D.E.C.E., mais encore fabriquaient mille et un gadgets dont les agents du service ou les paras du 11e profitaient. Ce poste était piégé et devait exploser dès qu'on le mettrait en route sur batterie ou sur courant. Sur piles, il fonctionnait tout à fait normalement. Et seul un chef important pouvait avoir à sa disposition une cache où il y eût du courant électrique! Enfin, le plus méfiant des rebelles ne pourrait se douter du piège. Même en ouvrant l'émetteur ! L'explosif ne se trouvait pas dans le poste. C'était le poste lui-même, sa carcasse, qui était « en explosif» !...
Dans le ciel, le DC-3 tournait inlassablement. Enfin, le parachute se détacha. Vu du sol, cela paraissait le fruit du hasard. En réalité, dans la carlingue, un agent du centre de Cercottes venait de couper le filin qui retenait le parachute à la roulette de queue. L'opération était parfaite. Le pilote avertit par radio les hommes du G.L.I. 1 que le plan avait réussi. « Je les vois, cria-t-il. Les « fells » sortent de la forêt. Ils courent vers le pépin. Ils l'embarquent. Le poste est pris! »
Comme prévu, la patrouille de « récupération » arriva trop tard. A son retour, le capitaine commandant le G.L.I. 1 ordonna: « Demain matin, on décroche. La balade est terminée. On rentre à Menaa. Je crois qu'on a bien joué la comédie. Il ne nous reste plus qu'à attendre. »
C'est le 4 novembre 1955 que Ben Boulaïd, l'un des six « fils de la Toussaint », avait réussi à s'évader de la prison de Constantine après neuf mois d'incarcération. Beaucoup de bruits avaient circulé à l'époque. Comment un condamné à mort avait-il pu s'échapper ainsi? Comment un si redoutable adversaire vivait-il dans un dortoir de 70 lits? Il Y avait des complicités! Chez les Européens ultras, on murmurait que ce Vincent Monteil, ancien chef du cabinet militaire de Soustelle, qui avait rencontré Ben Boulaïd après son arrestation, y était pour quelque chose. Mais, depuis bien longtemps, Monteil n'était plus en Algérie.

-yabous le 21/07/2010
a.mokrani


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