Algérie

Belouizdad (Laâqiba)



Les prix relativement abordables Vendredi, premier jour du Ramadhan. Les rues et ruelles sont animées, particulièrement aux abords des marchés « populaires ». A Belouizdad celui qu?on appelle marché Tnache est pris d?assaut par les ménagères. Tout s?achète. Les gens ne se font pas prier par cet adolescent, vendeur de... tisane. Les branches de cette plante « médicinale », fraîches et nouées en bottes sont proposées à 20 DA. Une queue, ou presque, se constitue devant l?enfant, heureux de liquider le stock. Dans l?enceinte de ce marché plus que centenaire, les étals affichent les prix. La courgette est vendue entre 50 et 70 DA. Un légume indispensable à l?incontournable chorba. Les consommateurs concèdent que son prix est raisonnable. A chaque veille du mois sacré, la courgette « flambe », atteignant jusqu?à 150 DA le kg, et devient ainsi inaccessibles aux petites bourses. Autre condiment important pour la « qadra », la carotte n?est pas « offerte » au marché Tnache, comme le souligne un père de famille en jetant un coup d??il sur l?affiche : 60 DA le kg. Le poivron est cédé à 80 DA, la tomate à 45 DA, l?oignon à 25 DA, la pomme de terre « décongelée » à 30 DA ou encore l?ail, à 200 DA. Dehors, l?affluence est nombreuse. Les prix sont plus intéressants. Les consommateurs se bousculent devant les marchands informels de fruits et légumes. « Il n?y a pas lieu de me poser cette question. Moi, je cherche mon intérêt », nous dira une mère de famille, à la question de savoir pourquoi a-t-elle recours aux marchands à la sauvette. « Deux dinars par-ci, trois par-là, et à l?issue des courses, je peux arriver à économiser une bonne somme, en tout cas assez suffisante pour acheter, par exemple, ma livre de zlabia », ajoute-t-elle avant de s?éclipser dans la foule. La rue, attenant au marché, et qui débouche sur la rue Mohamed Belouizdad, est « compacte » de monde. Impossible de circuler sans se frotter aux gens. Le hammam El Hana est à l?heure féminine. Pour certaines, accueillir le Ramdhan par une grande ablution faite au bain maure fait encore partie des m?urs. Des femmes attendent leur tour sans sourciller. Au niveau du marché de Laâquiba, à 7 mn de marche, les prix sont nettement moins élevés. Outre la fraîcheur du produit, le consommateur a droit aussi à une mercuriale acceptable. La tomate s?affiche à partir de 16 DA, l?oignon à 12 et le poivron, nécessaire à la meïda, notamment en salade, est proposé à 50 DA. Les fruits sont également à la portée des « zawalia », à l?exemple de la banane, de bonne qualité, cédée à 55 DA ou encore le melon à 25 DA le kg. Au milieu de ce marché en plein air, un petit magasin, bondé de monde. Il s?agit d?une boucherie spécialisée en viande congelée. Prix classiques : entre 280 et 320 DA le kg de veau. Un peu plus loin, une boucherie ordinaire proposant de la viande ovine à 820 DA le kilogramme. Le local est boudé. Du moins lors de notre passage, à midi.


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