Algérie

«Belmadi démissionnaire», la cabale continue !


Les derniers événements qui ont traversé la balle ronde en Algérie ont impacté l'ensemble de l'activité nationale. Et le fait que le président de la République ouvre son bureau au sélectionneur des Verts est cette «marque déposée» qui veut que le football soit un phénomène pas comme les autres.Depuis quelques jours, l'Algérie du football est fiévreuse. Le changement tel que défini par les pouvoirs publics certainement influencés par des «acteurs à intérêts», comme les a définis Djamel Belmadi à chacune de ses dernières interventions publiques, a mis davantage de soufre dans la cocotte dans laquelle il ne manquait déjà pas grand-chose pour exploser. Car, logiquement, si les pouvoirs publics ne voulaient pas d'un second mandat de Zetchi, pourquoi alors autoriser ses «sujets», des collaborateurs bardés du statut de membres du BF, dont certains ont été autrement plus «nocifs» que le patron du PAC. Un questionnement que le sélectionneur a dû poser, certainement pas convaincu qu'on puisse «liquider» quelqu'un qui fut, comme il l'a souvent répété, parmi les artisans du sacre en Egypte-2019. Mais, l'homme est quelqu'un de cornélien. L'attachement aux hommes n'est pas essentiel quant il faudrait choisir avec la Patrie. Lui qui dit que son meilleur contrat, il l'a passé avec le peuple. Un principe qu'il a maintes fois réitéré et sa dernière «mise au point», vendredi, s'accommode à ce personnage qui ne veut être embrigadé par quelque alliance. Pas dans le choix des hommes qui viendront gouverner au niveau de la FAF, en tout cas. Mais voilà, ses «avertissements» de rappel ne semblent pas convenir à quelques «ploucocrates», ces génies qui creusent là où l'eau noie la prairie. A telle enseigne que Belmadi, et le peuple tout entier, ne saurait traduire cette frénésie à chercher des noises en plein paradis.
Qui veut pousser Belmadi dans le mur '
Samedi soir (encore), la rumeur est repartie. Quelques heures après la validation du dossier du candidat-président Charafeddine Amara, des «spéculateurs» ont osé identifier un «soutien de taille pour le désormais ex-boss du Chabab de Belouizdad. Comme à l'accoutumée, ce «soutien» ne saurait être qu'un Djamel Belmadi qui, au détour d'un face-à-face avec le Président Tebboune, aurait juré de ne travailler qu'avec le patron du holding Madar. Mal-à-propos, vilain et d'une rare «perniciosité», le coup n'aurait pas plu à Belmadi. Qui aurait aussitôt appelé qui de droit pour mettre les points sur les «i». Si certains évoquent une lettre de...démission envoyée au secrétariat de la FAF samedi soir, laquelle, en l'absence d'un récipiendaire légal (président de la FAF, ndlr), du moment que Zetchi a battu en retraite du côté du Paradou, l'idée est vite balayée par des sources fédérales. «Nous n'avons rien reçu», nous confiait hier Mohamed Saâd, l'un des rares collaborateurs de Zetchi tenu par l'obligation institutionnelle d'assurer l'intérim jusqu'à l'avènement d'un nouveau président de l'instance fédérale. Peut-être que l'affaire a été étouffée grâce aux «conciliabules» avec Amine Labdi, autre homme de confiance de Zetchi ' La réponse de Mohamed Saâd est la même. Négative. Donc, ceux qui pensaient que Belmadi a mis une croix sur son avenir en sélection et l'objectif pour lequel il a décidé de poursuivre sa mission à la barre technique des Verts, malgré les offres sonnantes et trébuchantes des fédérations du Golfe, n'ont qu'à revisiter le mental de Belmadi. Un personnage qui jongle avec les «grenades» mais qui peut exploser à cause d'une mine... grise de ceux qui l'entourent. Et c'est probablement cette altération relationnelle que les catéchisés de mauvais aloi qui tentent ce coup de force ultime pour noyer le poisson.
M. B.
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