A 24 heures du match-couperet, l'EN algérienne intensifie sa préparation dans la perspective d'avoir le mot de la fin dans son duel contre les éléphants de la Côte d'Ivoire. Un adversaire que l'Algérie a croisé à vingt-deux reprises dont 16 en matchs officiels, CAN (qualifications et phases finales), JA (Congo en 1965) ou Mondial (qualifications).Sur le parcours historique, les statistiques sont implacables : l'Algérie et la Côte d'Ivoire se partagent le nombre de victoires (7) et même de buts inscrits et encaissés (26). Sauf que trois des victoires obtenues par les Verts contre les Eléphants l'ont été durant des rendez-vous amicaux tous trois disputés en Algérie. Depuis 2010, année où l'Algérie a repris une place au soleil sur la scène continentale, quatre rencontres ont eu lieu entre ces deux sélections à l'occasion des phases finales d'Angola-2010, d'Afrique du Sud-2013, de Guinée équatoriale-2015 et d'égypte-2019. Deux se sont soldées par des succès en faveur de l'EN algérienne (3-2 à Cabinda et 1-1 puis 4-3 aux tab à Suez), un nul (2-2 à Rustenburg) et une défaite (1-3 à Malabo).
Un détail est à retenir de ces confrontations algéro-ivoiriennes : tous les duels depuis 1965 à Brazzaville lors des Jeux africains à Suez ont été « brûlants », très engagés et très spectaculaires, en dépit de quelques rencontres qui ont vu les Algériens étriller les Ivoiriens (3-0 lors de la CAN d'Alger en 1990) ou l'inverse (0-3 en faveur de la Côte d'Ivoire en 1968 à Addis Abeba puis en 1992 à Ziguinchor). De mémoire de sportifs, le match de 2010 à Cabinda a été le plus spectaculaire, le plus dramatique. Les Ivoiriens qui étaient les grands favoris du tournoi ont mal accusé le coup et ont viré leur sélectionneur (Vahid Halilhodzic) et les Algériens, vidés physiquement par 120 minutes intenses ont été terrassés quelques jours plus tard à Benguela par des Pharaons revanchards (0-4) en demi-finale de la CAN qu'ils ont remportée d'ailleurs.
En égypte, en 2019, le quart de finale Côte d'Ivoire-Algérie n'était pas de moindre intensité sur les plans émotionnel et physique. La grosse chaleur et l'humidité qui ont prévalu en ce 11 juillet 2019 au bord de la rive du canal de Suez ont constitué un cauchemar pour Belmadi et ses hommes qui sont allés chercher la qualification au fond de leurs tripes. Un homme, Sofiane Feghouli en l'occurrence, incarnait cette grinta de la sélection nationale à défier tous les obstacles et faire tant de sacrifices. Buteur, «Soso» a pris d'énormes risques sur le plan de sa santé, ne quittant ses camarades qu'au bout du bout de la fatigue et de la douleur générée par sa blessure musculaire.
Un Feghouli qui a aussi marqué aux éléphants en 2013 lors du 2-2 de formalité qui sonnera définitivement l'élimination de l'Algérie à la CAN sud-africaine. Demain à Douala, la présence du médian de Galatasaray ne sera certainementpas une pure formalité, lui le roc qui sait se battre lorsque ses camarades plient un genou, se cassent une dent. C'est ce genre d'hommes dont Belmadi a besoin pour mater Haller et les autres mastodontes ivoiriens. Des guerriers qui ne reculent devant rien. Ni personne. à voir l'implication des joueurs depuis le retour à l'entraînement, au lendemain de la «gifle» équato-guinéenne, il ne fait pas de doute que l'EN jouera le match de sa vie. Pendant trois heures, lundi, Belmadi a fait suer ses troupes sans que personne n'en demande la dispense. Benlamri et Bedrane en premiers, blessés qu'ils étaient, mais qui ont suivi la séance avec conviction et détermination. à la fin de la séance, le staff a apprécié...Rendez-vous demain.
Il a arbitré le quart de finale Côte d'Ivoire-Algérie lors de la CAN-2015
Gassama au sifflet '
Si le stade ne change pas, la CAF a tout de même pensé confier cette rencontre entre les deux géants d'Afrique à un arbitre renommé comme le Mauricien Imtehaz Heeralall ou le Guatémaltèque Mario Alberto Escobar. Il s'agit du Gambien Bakary Papa Gassama, un arbitre qui a eu à diriger des matchs de la sélection algérienne, et ivoirienne aussi, ainsi que des clubs algériens engagés en coupes africaines. Sur plus de 120 rencontres internationales, Gassama était au sifflet de plus d'une vingtaine de matchs engageant des équipes ou des sélections algériennes à l'exemple de la demi-finale de la CAN-2019 Algérie-Nigeria (2-1), Ismaïly-CSC en phase de groupes de la LDC 2019, ESS-Al-Jadida en LDC 2018, ESS-El-Merreïkh au second tour de la LDC en 2016, USMA-Ferroviario en poules de la C2 en 2017, ESS- USMA en phase de groupes en 2015 ou encore de Nigeria- Algérie lors de la qualification du Mondial-2018 en novembre 2016 à Uyo (3-1) et du match... Côte d'Ivoire-Algérie lors du quart de finale de la CAN-2015 à Malabo, en Guinée Equatoriale (3-1). A signaler que le Gambien a officié un certain Nigeria-Egypte (groupe F) lors de la première journée. Une (autre) rumeur relayée par des médias avait attribué à la CAF l'intention de désigner le Botswanais Joshua Bondo (finalement affecté au sifflet de Soudan-égypte, ce soir) à cette confrontation algéro-ivoirienne. L'information a été même «renforcée» par des assurances livrées par la manager général de l'EN, Amine Labdi qui aurait confié que la CAF a choisi celui qui était le 4e arbitre du match Algérie-Guinée équatoriale et que les Verts redoutaient du fait d'anciens offices défavorables.
M. B.
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Posté Le : 19/01/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Bouchama
Source : www.lesoirdalgerie.com