Algérie

Belloumi



Belloumi
Pour l'ancien maître à jouer des Verts, Lakhdar Belloumi, "l'essentiel est désormais d'assurer la qualification au prochain tour des éliminatoires en dépit des frayeurs causées et justifiées par l'inquiétante prestation à Dar Es-Salam". "Après l'angoisse est venue la délivrance. Il faut dire qu'à 2-0, la qualification était pratiquement perdue d'avance. N'oublions pas que nous avons, à un moment de la partie, frôlé la correctionnelle et le 3-0. C'est pour cela que j'estime qu'être revenu au score, à deux partout, nous met dans de bonnes dispositions avant le match retour de mardi soir", nous disait, à ce sujet, le Ballon d'or africain 1981, à l'issue du quasi miraculeux nul qui a sanctionné les débats de la première manche ayant opposé la Tanzanie à l'Algérie, samedi après-midi au Benjamin-Mkapa National Stadium de Dar Es-Salam.Pour le double mondialiste 1982-86, "heureusement que le sélectionneur national a opéré quelques changements et rééquilibré son milieu de terrain, sinon cela aurait été suicidaire et une véritable catastrophe que de continuer à évoluer avec un 4-4-2 révolu et inadapté"."L'incorporation de Bentaleb a permis à l'équipe de mieux gérer les man?uvres offensives et d'offrir plus de solutions. En dépit de son manque de compétition assez apparent, Nabil Bentaleb a été très précieux", soulignera, sur ce point précis, Belloumi, pour lequel "la réaction en seconde mi-temps, ou plutôt dans la dernière demi-heure a été positive. Pour peu que l'équipe s'est réveillée, offensivement parlant, les Verts ont montré un tout autre visage, plus à même de justifier leur rang de grand favori continental"."En revanche, je ne vois pas pourquoi Christian Gourcuff continue d'accorder sa confiance à Ishak Belfodil. Le niveau de ce joueur a beaucoup régressé comme en témoigne son engagement en faveur du club émirati de Bani Yas. C'est pourtant clair : Belfodil n'a pas le niveau d'un attaquant international", assènera, par ailleurs, le consultant de choix de Liberté, qui persiste à penser que "même si dans ce genre de matchs, c'est certes le résultat qui prime, le rendement n'a pas été à la hauteur"."C'est ce qui me dérange le plus dans cette équipe version Gourcuff. Outre le fait que le terne visage montré ne fait aucunement honneur à une sélection qui a brillé en Coupe du monde, mais aussi et surtout cela ne rassure nullement en perspective de la phase des poules qualificative au Mondial russe de 2018. Ça fait même peur ! À moins d'un miracle, au train où continue la décadence, ce sera extrêmement difficile, d'autant plus qu'à chaque match, on voit une nouvelle équipe. À chaque sortie, Gourcuff effectue des changements, des remaniements, beaucoup même ! Il ne s'est pas fixé sur une seule équipe", notera, en observateur averti, Belloumi, "assez confiant" néanmoins par rapport à la seconde manche qui se jouera demain en début de soirée au stade Mustapha-Tchaker de Blida."Mais pour ne pas avoir les mêmes frayeurs et les mêmes sueurs froides qu'aujourd'hui (ndlr, samedi), il faudra penser à débuter le match avec la meilleure formule possible, en associant par exemple Bentaleb à Taïder dans l'entrejeu mais aussi et surtout en ne concédant pas le poids de la rencontre afin de ne pas encaisser en premier", prévient Belloumi.R. B.




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