Algérie

Belkheïra Mohamed, le talentueux footballeur d'El Bahia



Pour ceux qui ne le connaissent pas, Belkheïra Mohamed est un footballeur talentueux. Un international, qui a vu le jour le 4 novembre 1957 à Oran et qui est actuellement méconnu par la génération montante.C'est un footballeur très accrocheur au poste d'arrière central. Le football pour lui est un don qu'on hérite de sa famille, étant donné que le ballon rond coule dans ses veines à cause de son père qui, lui aussi, était footballeur au sein du Nadjah d'Oran au poste de libero, et encore son cousin l'excellent, Hadefi Miloud, le kaiser algérien. Qui a dit que le football n'était pas héréditaire ' Mohamed Belkheïra est un excellent libero, technicien qui possédait un bon sens de placement et de couverture. Il avait un très bon gabarit et le nom de Belkheïra Mohamed est très connu dans la sphère footballistique algérienne. Il vient d'une localité cosmopolite qui a enfanté les Freha, les Hadefi, les Guemri, les Tasfaout, les Belkedrouci, les Sebah, les Meziane et autres. Mohamed Belkheïra est un pur produit de l'école footballistique d'Oran, c'est un international qui est devenu en fin de carrière entraîneur. Il joua au poste de milieu défensif dans les années 1970, et à la fin des années 1980, il évolua au sein de l'ASM Oran. Il compte onze sélections en équipe d'Algérie, entre 1982 et 1984. Pour rappel, il débute le football en 1972 dans la catégorie cadette avec le MC Oran pour rejoindre en fin de compte, une année plus tard, son club de toujours l'ASM Oran. Il finit sa carrière avec l'ES Mostaganem en 1980. Belkheïra Mohamed est un footballeur qui n'est pas médiatisé mais cela n'empêche pas qu'il fut l'un des rares joueurs à être sélectionnés dans toutes les catégories (cadets, juniors, espoirs, équipe militaire) avant de rejoindre l'équipe A en 1982 avec laquelle il a disputé les Jeux méditerranéens en 1983 à Casablanca. Il se convertit dans les années 1990 en entraîneur avec un diplôme qui lui vaut une licence CAF. Belkheïra Mohamed avait des qualités techniques exceptionnelles, alors que sur le plan physique, il avait des lacunes en vitesse et en volume de jeu. A 25 ans, il reçoit d'Abdelhamid Zouba une totale bénédiction pour ce qui est des man?uvres défensives en sélection nationale. Il quitte les Verts avec le départ de Zouba et le retour de Khalef Mahieddine, une année plus tard. Cette éviction a de quoi être surprenante car elle laisse supposer qu'il est le seul à «porter le chapeau» après le match contre l'Egypte pour le compte des éliminatoires des Jeux olympiques, qui s'est déroulé à Alger. Sur la liste des joueurs convoqués par Khalef, en effet, un seul nom est biffé : le sien. Dépité, abattu par un tel comportement, Mohamed Belkheïra quitte la nationale Une et son club de toujours l'ASM Oran pour un club de la Régionale en l'occurrence, l'ES Mostaganem, avec lequel il tente de rejoindre l'élite. Pour ceux qui ne le savent pas : Belkheïra Mohamed a toujours défendu les couleurs de l'ASM Oran, il a décidé brusquement de s'en aller, lui qui a joué plusieurs années au sein de cette grande école footballistique jusqu'à l'âge de 25 ans, où il a été titularisé en senior alors qu'il n'était que junior. Tout le monde pensait de lui qu'en pure Asémiste, il allait finir sa carrière au sein de cette formation. Les événements ont décidé autrement car pour un problème «d'échelle» (grille des salaires), la direction de l'Enava lui a intimé l'ordre de rejoindre l'usine. C'était mal connaître le personnage qui bien que contacté par le GC Mascara a posé son sac à l'ES Mostaganem où il restera trois longues saisons et où il a connu des hommes de grandes valeurs dont «Kheïrat». Mohamed Belkheïra revient par la grande porte comme entraîneur de l'ASMO où il estime avoir convenablement rempli son contrat car dans les années 1992-1993, il était le plus jeune technicien de l'élite. C'est lui qui lança dans le bain les Benzerga, Gaid, Raho, Benamara et Kabadj. Pour des raisons d'ingérences, il quitte l'ASM Oran en laissant le club à la troisième place, à trois points du leader. De la place Sebastopol à la cité Lescure, il n'y a qu'une dizaine de mètres, et c'est là que Mohamed Belkheïra apprit les rudiments du football en compagnie des frères Guemri, Tayebi Bouziane, Toual Lahouari et bien d'autres. C'est El Hadj Hadefi, le père de Miloud qui occupait le poste d'entraîneur du MC Oran qui l'aperçut en train de jongler. Il lui demanda de venir signer une licence en cadet au sein du MCO, chose qui fut faite illico-presto et en l'espace de trois mois. Il se retrouve en équipe nationale cadette sous la houlette de l'excellent entraîneur Benyellès aux côtés des Belloumi et Assad. Belkheïra Mohamed reconnaît que le football algérien a hérité de deux richesses : celle d'avoir connu comme entraîneurs les meilleurs qu'il soit, ceux de la fameuse équipe de la Liberté à savoir les Amara, Mekhloufi, Bekhloufi, Kerroum, Rouai, Mazouza et Zouba, des entraîneurs qui forcent le respect et dont le message avec eux passe cinq sur cinq. Belkheïra Mohamed a été international à l'âge de 25 ans pour affronter la Tunisie à Tunis en date du 13 décembre 1982, son dernier match international fut contre l'Egypte à l'âge de 26 ans à Alger en date du 6 janvier 1984 avec Zouba et Khabatou. Il a porté le maillot national plus de dix-huit fois. Les organisateurs du Symposium du football qui s'est déroulé à Alger auraient dû l'inviter. Ils sont nombreux comme lui à végéter dans l'anonymat.


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