Belkhadem, sommet de l'impopularité

Ainsi, les comportements seraient le résultat d'une frénésie inaccoutumée dans une tradition qui remonte à loin. Une simple introspection suffirait à se convaincre que ce cadre théorique est peu raisonnable, tant ce type de calcul à l'approche d échéances électorales que déjà commence le marchandage, qui est désormais au c'ur d'une campagne législative qui a déjà commencé pour ceux qui ne le savent pas. M. Belkhadem qui s'accroche, avec tous les politiques en herbe, se comporte en victime ce qui traduit selon lui des violations systématiques constitutionnelles depuis que la donne politique à changé avec les articles 93 et 63. Incohérent dans le temps pour ce qui se passe, et il serait urgent de se protéger contre ses propres turpitudes, et on sent bien que c'est un retour à la langue de bois, afin de protéger les quelques acquits que promeut ce mouvement de pensée unique. Pour les redresseurs, Il ferait mieux de démissionner en laissant le choix aux personnes qui ne se reconnaissent nullement dans cette anarchie régnante, parce que l'on sait que ces choix les conduiraient inévitablement au fiasco politique, avec un Belkhadem qui se sent investit par tous les pouvoirs que lui confère son statut de secrétaire général d'un parti à bout de souffle. La crise actuelle, civique et morale du citoyen fournit une situation historiquement intéressante pour illustrer ce débat qui est entré dans une polémique sans fin et qu'alimente M. Belkhadem non content de la tournure des évènements. Le moins que l'on puisse dire est que l'environnement politique a été bouleversé par les articles 93 et 63 et ces réactions traduisent une nouvelle politique plus rétive, voire une adaptation à la nouvelle donne pour certains mais pas pour l'ensemble. La difficulté tient souvent à la défaillance des données disponibles, sur le comportement et l'attitude des individus face au risque et au temps, qui permettra d'apporter une réponse. Au final, plutôt que de chercher à corriger les comportements d'individus prétendument peu rationnels, les politiques publiques doivent viser à redonner un environnement plus stable et à réduire le risque et l'incertitude qui ne peuvent être compensés par le bricolage politique ni par les promesses démagogiques d'un Belkhadem au plus bas des sondages et qui risque de perdre les privilèges que lui donne sa fonction.