Algérie

Belkhadem Remaniement du gouvernement après les locales


Le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem n'a pas écarté l'éventualité d'un remaniement partiel du gouvernement, après les élections locales du 29 novembre prochain. Le Chef du gouvernement a d'autre part réaffirmé les positions officielles de l'Algérie, en apportant un démenti catégorique, quant à l'existence de centre de détention ou de la pratique de la torture en Algérie. Invité, hier, de l'émission «Tahaoulat» de la chaîne I de la radio nationale, le Premier ministre a indiqué «qu'un remaniement partiel du gouvernement pourrait intervenir au lendemain des élections». Belkhadem qui répondait aux questions de la Chaîne I, en tant que secrétaire général de l'instance exécutive du FLN et en tant que Chef du gouvernement, a tenu de prime abord à réitérer les déclarations faites la veille, lors de sa conférence de presse sur les questions inhérentes au parti. «Il n'y a pas de crise au FLN. Nous avons l'habitude des protestations à chaque rendez-vous électoral», souligne-t-il, précisant au passage qu'il ne s'agit pas d'un différend politique ou idéologique, mais le problème porte sur la désignation de certains candidats à la place d'autres. Rappelant les critères qui ont prévalu lors de la confection des listes des candidats, Belkhadem a indiqué qu'à travers une évaluation des listes effectuée mardi, «nous avons relevé que le taux des femmes sur l'ensemble des listes a atteint les 14 %, celui des universitaires 63 % , alors que plus de 52 % de candidats ne dépassent pas la quarantaine». A une question sur la campagne électorale du parti, le même intervenant a indiqué que son parti axera sa stratégie sur le travail de proximité. Il a précisé que quatre grands meetings seulement seront tenus par des dirigeants du parti, dans les différentes régions du pays. A une question sur «les parties» auxquelles il avait fait allusion dernièrement et qui sont derrière la campagne hostile dirigée contre sa personne, Belkhadem, tout en évitant de citer nommément des personnes, a rappelé «tout le boucan» qui avait suivi sa désignation à la tête de la diplomatie algérienne, puis en tant que Chef du gouvernement. «Après que les attaques contre le Chef du gouvernement se sont tassées, on m'attaque en tant que secrétaire général du FLN», affirme Belkhadem. Concernant les grandes lignes du programme de la campagne électorale, il a affirmé que le seul programme dans lequel s'engageront les candidats du FLN est celui «du président de la République qui est aussi le président du FLN», précisera Belkhadem. Sur une question inhérente aux amendements de la Constitution et à la révision des codes de la commune et de la wilaya, le secrétaire général du FLN a affirmé que l'amendement de la Constitution constitue toujours une des priorités du parti. «Nous disons ouvertement que nous sommes pour un troisième mandat pour notre président», souligne l'invité de la Chaîne I. Il indiquera en outre que le projet de révision des codes de la commune et de la wilaya sera présenté dans les semaines à venir au Parlement. A propos des accusations contre l'administration émanant de certains partis, y compris le FLN, Belkhadem a indiqué que son parti n'a pas porté d'accusations contre l'administration. «Nous disons simplement que l'administration doit être neutre», dit-il en soulignant que «certaines accusations sont politiques». D'autre part, et à une question sur l'absence de la Commission nationale de surveillance des élections pour le prochain scrutin, Belkhadem, qui répondait en tant que Chef du gouvernement, a affirmé que cela ne signifie nullement que l'option de recourir à cette commission est écartée. «Si les partis désirent que cette commission soit mise sur pied, nous ne serons pas contre, à condition que les membres ne soient pas rémunérés» a-t-il tenu à préciser. Et de souligner que l'objectif est de faire de ces élections «une véritable fête de la pratique démocratique». «Néanmoins, il est impératif aujourd'hui de clarifier les responsabilités de ces assemblées élues et leur donner les moyens de mettre en pratique leurs engagements vis-à-vis des citoyens», ajoute le Chef du gouvernement. Abordant brièvement les raisons qui sont à l'origine de l'abstention, Belkhadem a indiqué que la mauvaise gestion est à l'origine du manque de confiance entre l'élu et le citoyen. «Des dispositions visant à rétablir cette confiance ont été prises, notamment en matière de contrôle de la gestion des deniers publics», déclare le Premier ministre. A propos de la non application des dernières assises consacrées à la jeunesse, Belkhadem a affirmé qu'il était impossible de mettre en application ces décisions sans au préalable consulter les premiers concernés à savoir les jeunes. «Une série de rencontres avec les jeunes seront organisées, et c'est sur la base de leurs doléances que sera élaboré un plan d'action qui traduit les préoccupations majeures de cette frange. Il y a aussi toutes les institutions et organismes concernés qui doivent être consultés» dit le Chef du gouvernement. Tout en annonçant que la politique nationale de l'emploi, en cours d'élaboration sera prête dans les tout prochains jours, Belkhadem rappelle que la nouvelle grille des salaires de la fonction publique sera applicable à partir du mois de janvier 2008.
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