Algérie

Belkhadem parle de «tsunami électoral»



Il y avait foule hier au siège national du Front de libération nationale (FLN) à Hydra, l'un des quartiers les plus huppés de la capitale.

Et pour cause, les militants de ce parti se sont donné rendez-vous pour fêter la victoire de Bouteflika à l'élection présidentielle, une victoire, estiment-ils, qui leur appartient en partie pour avoir soutenu le chef de l'Etat en course pour un troisième mandat.

Rires, embrassades et youyous ont fait hier partie du décor planté sur la terrasse du siège du FLN dont les militants attendaient impatiemment leur secrétaire général pour donner libre cours à leur joie. Les minutes s'égrenaient et des militants qui semblaient sortir directement des années 1970, à cause de leur accoutrement qui rappelait cette période, arrivaient de plus en plus nombreux au siège du FLN.

Ce n'est que vers 16h30 que le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN fait apparition entouré de ses proches collaborateurs. « C'est un tsunami électoral », s'est-il félicité au cours d'une conférence de presse animée quelques minutes plus tard. « Le peuple a choisi Bouteflika à cause de ce qu'il a pu réaliser durant ces dix dernières années et pour ce qu'il va réaliser lors des cinq prochaines années », a déclaré Belkhadem qui reviendra longuement sur les deux mandats du président de la République.

Grâce à ce développement, poursuit Belkhadem, l'Algérie peut prétendre aujourd'hui postuler pour être aux côtés de pays émergents à l'image de l'Inde ou du Brésil. « Nous n'avons jamais douté de la victoire », ajoute le conférencier qui dira que « le peuple a besoin d'un protecteur des valeurs de Novembre 54 ». Ainsi, explique encore Belkhadem, qui était aux côtés de Tayeb Louh et de Djamel Ould Abbès, ce troisième mandat sera une continuité des deux précédents en matière de réalisations et de développement économique.

Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN a mis en exergue par ailleurs la contribution de son parti tout au long de la campagne électorale pour la réélection du président candidat.

Avec l'organisation de quelque 6.000 meetings et autres rencontres de proximité, le FLN, soutient Belkhadem, était le meneur de la campagne mise en place par les partis de l'Alliance présidentielle. Un travail de proximité intense a été effectué dans les moindres recoins de l'Algérie, dira Belkhadem qui avoue cependant qu'il y avait une « compétition positive » entre les partis de l'Alliance présidentielle lors de cette campagne. « Nous avons axé notre discours sur le programme du président », a déclaré le responsable de l'instance exécutive du FLN qui explique le taux de participation élevé lors de ces élections à ce travail effectué sur le terrain mais aussi à la révision des listes électorales opérée par l'administration.

Interrogé sur les menaces et autres intimidations proférées par des militants du FLN dans certaines régions du pays contre des représentants de candidats, Abdelaziz Belkhadem a déclaré qu'il désapprouvait la violence contre autrui mais aussi contre son propre parti.






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