Algérie

Belkhadem ou le chant du cygne La crise au FLN atteint un point de non retour


Belkhadem ou le chant du cygne La crise au FLN atteint un point de non retour
La crise qui secoue le FLN prend une nouvelle tournure. En effet, le cercle d'opposants au secrétaire général du parti, va toujours s'élargissant. En somme l'étau est en train de se resserrer sur Abdelaziz Belkhadem.
La crise qui secoue le FLN prend une nouvelle tournure. En effet, le cercle d'opposants au secrétaire général du parti, va toujours s'élargissant. En somme l'étau est en train de se resserrer sur Abdelaziz Belkhadem.
A la veille de la tenue de la session ordinaire du comité central, prévue le 31 janvier, il se trouve dans une très mauvaise posture. De plus en plus isolé, il vient ainsi de perdre le soutien de tous les ministres FLN. Ces derniers, au nombre de huit, viennent de rendre public un communiqué dans lequel ils demandent à Abdelaziz Belkhadem de rendre le tablier. Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur, Tayeb Louh, ministre du Travail, Amar Tou, ministre des Transports, Abdelaziz Ziari, ministre de la Santé, Moussa Benhamadi, ministre de la Poste, Rachid Benaissa , ministre de l'Agriculture, Mahmoud Khedri, ministre des Relations avec le Parlement et Abdelkader Messahel, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères , chargé des Affaires maghrébines et africaines, ont indiqué que Belkhadem n'a désormais aucune autorité sur eux. Ce désaveu public de ces ministres, dont quatre sont membres du bureau politique du parti, donne la nette impression que les jours du secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, sont désormais comptés. Ce d'autant que ces ministres portent de graves accusations à son encontre. Belkhadem est accusé, en effet, d''uvrer à contre sens du programme du président de la République et de nourrir des ambitions pour la présidentielle de 2014. Pour eux donc et en termes plus clairs Belkhadem «roule» pour sa propre personne. Le comble c'est que Abdelaziz Belkhadem s'en est toujours défendu comme cela ressort clairement dans les différents communiqués du bureau politique. Le dernier en date, rendu public il y a juste quelques jours, évoquait justement la nécessité de mettre tout en 'uvre pour la poursuite de l'application du programme du chef de l'Etat qui est, faut-il le rappeler, président d'honneur du FLN. Déjà fragilisé par l'opposition du mouvement de redressement et d'une partie importante des membres du comité central, contre lesquels il est en guerre depuis de très longs mois maintenant, Belkhadem risque de ne pas se relever de cette fronde qui touche, désormais, son plus proche cercle .
Car ces ministres ont de tout temps été de son côté dans sa confrontation avec les «redresseurs». Le feu atteint ainsi le bureau politique puisque ces nouveaux frondeurs, que sont Harraoubia, Tou, Louh et Ziari, n'assistent plus aux réunions de cette instance exécutive. Mais Belkhadem ne veut, apparemment, pas s'avouer vaincu pour autant puisqu'il ne désarme pas. Surtout qu'il ne semble pas avoir la certitude que ces huit ministres jouissent du soutien du président d'honneur du parti, en l'occurrence Abdelaziz Bouteflika. Selon des informations concordantes, Belkhadem s'apprêterait même à livrer bataille lors de la prochaine session du comité central du 31 janvier. Ses fidèles et proches au bureau politique, avec lesquels il s'est réuni le mercredi soir et le jeudi, laissent clairement entendre que l'option de la démission du Belkhadem est écartée. Estimant avoir la majorité au sein du comité central et donc à l'abri d'une éventuelle destitution, Belkhadem mobilise ses troupes au sein de cette instance et de l'ensembles des structures du parti. Il vient ainsi de recevoir le soutien d'un grand nombre de députés qui lui ont adressé une motion de soutien signée par 157 élus à l'APN. Mais d'autres députés se seraient rangés du côté des opposants et exigent la démission de Belkhadem. Ces dissensions ont aussi atteint le Sénat où des divergences sont apparues entre les pro et les anti-Belkhadem. C'est dire que ce dernier, qui a annulé les rencontres régionales des élus par crainte de la confrontation avec ses opposants et aussi suite au refus des autorités de lui accorder les autorisations pour ces rendez- vous, est de plus en plus isolé et d'aucuns estiment qu'il jettera l'éponge avant la tenue de la session du comité central.
A la veille de la tenue de la session ordinaire du comité central, prévue le 31 janvier, il se trouve dans une très mauvaise posture. De plus en plus isolé, il vient ainsi de perdre le soutien de tous les ministres FLN. Ces derniers, au nombre de huit, viennent de rendre public un communiqué dans lequel ils demandent à Abdelaziz Belkhadem de rendre le tablier. Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur, Tayeb Louh, ministre du Travail, Amar Tou, ministre des Transports, Abdelaziz Ziari, ministre de la Santé, Moussa Benhamadi, ministre de la Poste, Rachid Benaissa , ministre de l'Agriculture, Mahmoud Khedri, ministre des Relations avec le Parlement et Abdelkader Messahel, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères , chargé des Affaires maghrébines et africaines, ont indiqué que Belkhadem n'a désormais aucune autorité sur eux. Ce désaveu public de ces ministres, dont quatre sont membres du bureau politique du parti, donne la nette impression que les jours du secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, sont désormais comptés. Ce d'autant que ces ministres portent de graves accusations à son encontre. Belkhadem est accusé, en effet, d''uvrer à contre sens du programme du président de la République et de nourrir des ambitions pour la présidentielle de 2014. Pour eux donc et en termes plus clairs Belkhadem «roule» pour sa propre personne. Le comble c'est que Abdelaziz Belkhadem s'en est toujours défendu comme cela ressort clairement dans les différents communiqués du bureau politique. Le dernier en date, rendu public il y a juste quelques jours, évoquait justement la nécessité de mettre tout en 'uvre pour la poursuite de l'application du programme du chef de l'Etat qui est, faut-il le rappeler, président d'honneur du FLN. Déjà fragilisé par l'opposition du mouvement de redressement et d'une partie importante des membres du comité central, contre lesquels il est en guerre depuis de très longs mois maintenant, Belkhadem risque de ne pas se relever de cette fronde qui touche, désormais, son plus proche cercle .
Car ces ministres ont de tout temps été de son côté dans sa confrontation avec les «redresseurs». Le feu atteint ainsi le bureau politique puisque ces nouveaux frondeurs, que sont Harraoubia, Tou, Louh et Ziari, n'assistent plus aux réunions de cette instance exécutive. Mais Belkhadem ne veut, apparemment, pas s'avouer vaincu pour autant puisqu'il ne désarme pas. Surtout qu'il ne semble pas avoir la certitude que ces huit ministres jouissent du soutien du président d'honneur du parti, en l'occurrence Abdelaziz Bouteflika. Selon des informations concordantes, Belkhadem s'apprêterait même à livrer bataille lors de la prochaine session du comité central du 31 janvier. Ses fidèles et proches au bureau politique, avec lesquels il s'est réuni le mercredi soir et le jeudi, laissent clairement entendre que l'option de la démission du Belkhadem est écartée. Estimant avoir la majorité au sein du comité central et donc à l'abri d'une éventuelle destitution, Belkhadem mobilise ses troupes au sein de cette instance et de l'ensembles des structures du parti. Il vient ainsi de recevoir le soutien d'un grand nombre de députés qui lui ont adressé une motion de soutien signée par 157 élus à l'APN. Mais d'autres députés se seraient rangés du côté des opposants et exigent la démission de Belkhadem. Ces dissensions ont aussi atteint le Sénat où des divergences sont apparues entre les pro et les anti-Belkhadem. C'est dire que ce dernier, qui a annulé les rencontres régionales des élus par crainte de la confrontation avec ses opposants et aussi suite au refus des autorités de lui accorder les autorisations pour ces rendez- vous, est de plus en plus isolé et d'aucuns estiment qu'il jettera l'éponge avant la tenue de la session du comité central.
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