Algérie

Belkhadem : « Nous tenons à ce que la France reconnaisse ses crimes contre les algériens » Suite à l'appel de la France à Ankara de reconnaître son génocide contre les Arméniens


Belkhadem : « Nous tenons à ce que la France reconnaisse ses crimes contre les algériens »                                    Suite à l'appel de la France à Ankara de reconnaître son génocide contre les Arméniens
Réagissant à l'appel de Sarkozy à la Turquie de reconnaître ses génocides perpétrés en Arménie, durant la première guerre mondiale, M. Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, a affirmé que ce dernier tient toujours à la revendication à la France actuelle de reconnaître les crimes perpétrés par la France coloniale en Algérie.
« Je me souviens de la déclaration de l'ex président de la France, M. Jacques Chirac lorsqu'il a reconnu que l'Etat grandit quand il reconnaît ses erreurs », a indiqué Belkhadem, avant d'ajouter : « cela ne serait possible que lorsque lorsque la France le ferait ».
Interrogé sur l'avenir des relations économiques algéro-françaises, M. Belkhadem les a qualifiées d'excellentes, sans toutefois l'être sur le plan politique. À ce sujet, il n'a pas manqué d'indiquer qu' « il ne peut exister des relations bilatérales solides, durables et stables entre l'Algérie et la France si cette dernière ne reconnaitra pas ses crimes perpétrés en Algérie ».
Il serait, par ailleurs, utile de noter que le ministre des affaires étrangères Turque a répondu à la demande du président Français, M. Nicolas Sarkozy, dans son discours du vendredi dernier, lors de sa visite à la capitale de l'Arménie, Armavir, dans lequel il a appelé Ankara, à reconnaître le génocide de 1915. À ce propos il a déclaré : « ceux qui appellent les Turques à se réconcilier avec leur passé doivent regarder leur passé dans le miroir ». Dans ce cadre, M. Ahmet Davuto'lu, Ministre Turque des Affaires Etrangères, a conseillé à Sarkozy de commencer par reconnaître les crimes de la France coloniale avant de parler de la Turquie ou d'un autre pays dans le monde.
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