Abdelaziz Belkhadem a démenti hier tout ce qui se dit autour de son départ ou sur la crise au sein du FLN. C'est avec un large sourire que le secrétaire général a apporté un démenti formel aux rumeurs qui le feraient limogé de son poste de chef du gouvernement ou évincé de la tête de l'instance suprême du FLN. C'était au cours d'une conférence de presse qu'il a animée hier au siège du parti après avoir présidé une réunion du secrétariat de son instance exécutive. Entouré de Goudjil, Abada, Tou et Bouhadja avec en face dans la salle un grand nombre des membres influents du parti, Belkhadem affichait hier un air bien moins nerveux que celui qu'il avait quand il a tenu sa conférence de presse en tant que chef du gouvernement. «Nous n'avons pas peur de la responsabilité ni de ses conséquences, je vous rappelle que j'ai démissionné du bureau politique du FLN à un moment important de son histoire. Vous remarquez que les rumeurs sont fausses puisque je vous parle aujourd'hui en tant que secrétaire général du parti et je suis toujours chef du gouvernement», a-t-il répondu à plusieurs questions relatant les rumeurs faisant état de son départ ou d'une crise au sein du FLN. «Nous sommes habitués à la contestation, c'est vous qui en faites un drame», a-t-il lancé non sans préciser «ce qui se dit ou s'écrit ne fait pas bouger un cheveu de ma tête.» Il estime que «ce n'est pas une question de maintien ou pas aux postes, le parti c'est avoir le sens de l'organisation, de la responsabilité, de l'intégrité.» Belkhadem lira même un communiqué d'un groupe contestataire qui demande «le départ de l'instance exécutive du parti et accuse ses responsables de violation du statut et du règlement intérieur» en soutenant que «les divergences ne sont ni d'ordre politique ni idéologique» et en demandant «qu'on nous donne les violations !» Précédant ses propos d'un rire, il lancera «jeudi, il va avoir une autre contestation, vous pouvez commenter.» A ceux qui lui notent que «les contestataires veulent sa tête», il répond «ce n'est pas seulement ma tête qu'ils veulent mais un ensemble de têtes, c'est de bonne guerre, au FLN on laisse les gens s'exprimer et faire valoir leurs opinions, c'est pour ça qu'on dit qu'il y a crise. Ce n'est pas nouveau chez nous, mais avant on était seul et on n'en parlait pas.» Pour lui, «personne n'est cloué sur sa chaise, dans l'instance exécutive, il y a plusieurs ex-secrétaires généraux du FLN, l'alternance, personne n'est contre.» Il ne ratera pas l'occasion pour souligner que «c'est là un signe de santé démocratique.»
« S'ILS M'AVAIENT SAISI PAR ECRIT... »
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Posté Le : 07/11/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ghania Oukazi
Source : www.lequotidien-oran.com