Algérie

Belkhadem invité du FCE De la privatisation à la gestion du FLN



Les industriels et autres hommes d'affaires venus nombreux écouter hierle secrétaire général du FLN, et non moins chef du gouvernement, AbdelazizBelkhadem, sont restés sur leur faim. Invité dans le cadre des rencontresorganisées par le Forum des chefs d'entreprises (FCE) à l'hôtel El-Aurassi pourprésenter le programme de son parti en matière de développement économique enprévision des prochaines législatives, Belkhadem fera l'éloge du programmeprésidentiel de relance économique.Accompagné de plusieurs ministres, dont Abdelhamid Temmar, Mohamed NadirHamimid et Abdelkader Messahel, le secrétaire général du FLN, qui réussira àremplir la salle contrairement à d'autre responsables de partis politiques enlice pour le prochain scrutin invités dans le même cadre, soutiendra que lamise en oeuvre du programme du Président représente incontestablement « uneautre vision du développement économique et de la solidarité sociale ».Pour avoir été l'un des principaux acteurs dans l'élaboration duprogramme de relance économique mis en branle depuis quelques années par leprésident de la République, le FLN, par la voix de son premier responsable,pense observer la même politique, du moins en ce qui concerne les principauxdossiers. Toutefois, Belkhadem reconnaît qu'en matière de privatisations, lapolitique observée jusqu'ici n'a pas donné les résultats escomptés. Il rassurecependant son ministre en charge de ce département, Abdelhamid Temmar, endéclarant que ce dernier exécute les orientations du gouvernement. Sans le direexplicitement, le SG du FLN reconnaît qu'en matière de privatisations, legouvernement a failli, mais il affirme par ailleurs que « les opérations deprivatisations réalisées entre 2005 et 2006 ont permis d'engranger quelque 106milliards de dinars au profit du Trésor public ». Belkhadem n'hésitera pas àdécocher quelques flèches en direction des partis politiques qu'il n'a pasvoulu citer, mais à qui il reproche clairement leur amateurisme en parlantd'économie de marché. « Le FLN est le plus expérimenté en matière de gestion »,a-t-il déclaré, en rappelant au passage que la paix et la cohésion sociale sontles meilleures garanties pour l'essor de toute économie. Pour le chef dugouvernement, le retour à la stabilité nécessite un traitement politique, enfaisant référence à la politique de réconciliation nationale, et la stabilitééconomique nécessite un programme de relance économique. Interrogé par unopérateur économique sur la fiscalité, Belkhadem soulignera qu'il est pour « laréduction de la pression fiscale en élargissant l'assiette fiscale ».Concernant la stratégie industrielle, le chef du gouvernement dira que cettedernière doit reposer sur les capacités algériennes et les capitaux nationaux. Comment faire devant la bureaucratie et la corruption ? Pour Belkhadem,même 20 ministères ne suffiront pas à venir à bout de la bureaucratie qui est,dit-il, ancrée dans nos têtes. Pour lutter efficacement, le Premier ministrepropose de rémunérer convenablement les agents qui exercent dans cetteadministration en leur donnant un salaire respectable pour, dit-il, les mettreà l'abri de la tentation. A ce sujet justement, le chef du gouvernement aannoncé que la grille nationale des salaires sera finalisée durant l'automneprochain. D'après lui, les dernières augmentations salariales ne reposent suraucune cohérence.


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