Belkhadem déplore le comportement haineux de certains médias occidentaux vis-à-vis de l'Islam

Intervenant, jeudi soir, à l'occasion d'une conférence organisée sous le thème : «L'impact des cultures et des religions sur les relations internationales», le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a déploré le comportement de certains milieux médiatiques en Occident qui ont fait de l'Islam une cible pour lui coller l'image d'une religion de «violence et d'extrémisme».
Alors qu'il a procédé à l'ouverture officielle de cette conférence organisée sous l'égide de son parti, M. Belkhadem a appelé, pour remédier à cette situation, à un dialogue interreligieux basé sur le respect mutuel des principes et des valeurs de chacun. Pour le premier responsable de cette formation politique, «il est important d'établir un dialogue entre les religions où chacun émet son opinion sans imposer une quelconque pensée». Cependant, a souligné M. Belkhadem, le dialogue interreligieux n'a pas encore atteint son objectif. Preuve en est, «l'Occident est convaincu que l'Islam n'est pas une simple pensée qui peut disparaître, comme ce fut le cas pour le communisme, mais bien une religion qui tient d'une foi inaltérable qui ne fait que se renforcer lorsqu'elle fait l'objet de campagnes de dénaturation», a-t-il fait savoir. Pour l'orateur, l'islam ne porte aucune hostilité pour qui que ce soit. C'est une religion ouverte sur les autres civilisations dans le cadre du respect des valeurs et des principes humains. Dans ce sens, il a indiqué que certaines parties en Occident tentaient de véhiculer des concepts erronés attentatoires à l'Islam et aux musulmans, dans le but d'encourager le «choc des religions». De son côté, l'archevêque d'Alger, Mgr Ghaleb Badrane, a appelé à un dialogue sérieux et effectif entre les religions dans l'intérêt de l'humanité. Il a, dans ce sens, mis en exergue, le souci de l'Eglise d'adopter un dialogue ouvert dont l'objectif principal est l'entraide entre l'humanité. En outre, le président du Haut conseil islamique (HCI), Cheikh Bouamrane, a évoqué le concept du dialogue des religions qui «doit avoir pour objectifs principaux l'entraide et la tolérance entre les peuples». A ce sujet, il a souligné l'importance du dialogue comme moyen d'éviter les chocs et les confrontations. Des professeurs universitaires d'Algérie et de France ainsi que l'ambassadeur d'Irak à Alger ont présenté des communications sur l'impact du dialogue entre les religions sur les relations internationales.