Algérie

Belkhadem à l’ouverture du 11e congrès de l’UGTA



«Je souhaite la reconduction de Sidi Saïd» Dans une déclaration laconique en marge du 11e congrès de l’UGTA, le chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, a exprimé le souhait de voir Sidi Saïd briguer un 2ème mandat à la tête de la centrale syndicale. Et ceci, après avoir occupé l’intérim de 1997 à 2000 à la mort de Benhamouda.De son côté, le SG de l’UGTA, questionné sur le successeur à la direction de la centrale syndicale, a répondu, dans un ton ironique, que les 1.600 congressistes sont des candidats potentiels pour prendre les rênes de l’UGTA. A bien lire entre les lignes, Sidi Saïd ne se fait pas trop de mouron quant à sa propre succession. D’autre part, le patron de la centrale syndicale prône le dialogue et la concertation et bannit l’agressivité. En martelant «si on va vers nos partenaires, à savoir les pouvoirs publics, c’est pour gagner et enrichir l’action syndicale». D’autant plus, ajoute-t-il, que le chef de l’Etat a salué le travail de l’UGTA. En outre, Le chef de file de la centrale syndicale estime que le pacte économique et social est une réussite. Du moment où, souligne-t-il, «il nous a tracé des pistes à suivre en l’occurrence le dialogue et la concertation». En sus, le patron de la centrale syndicale croit, dur comme fer, que «nous avons choisi le bon chemin. Le chemin de l’espoir». Le travail, résume-t-il, se fait doucement, mais sûrement. Plus virulent, le secrétaire national à la fonction publique, Ali Merabet, considère, pour sa part, que les syndicats autonomes ne représentent que 6% des travailleurs, à l’heure où 20 syndicats de la fonction publique se mobilisent pour un prochain débrayage à la mi-avril. Par ailleurs, Ali Merabet défend le bilan de l’UGTA qui, selon lui, a permis de réaliser pas mal d’acquis sociaux. En faisant porter, d’après lui, le SNMG de 4.500 DA à 12.000 DA entre 2000 et 2007. Il connaîtra prochainement une augmentation à 15.000DA. S’y ajoute la nouvelle grille des salaires qui entrera en vigueur en ce début avril ainsi que les 44 statuts particuliers finalisés, déposés au niveau de la direction générale de la fonction publique en attendant, rassure-t-il, la finalisation du régime indemnitaire. En tout état de cause, il faut dire qu’aujourd’hui le poids de la contestation a gagné du terrain face aux sirènes du dialogue. Lorsqu’on sait que le pouvoir d’achat des travailleurs, otages d’une inflation incontrôlée, est érodé. La classe moyenne, véritable ceinture de la société, s’en trouve laminée. Ce sont-là autant de signes avant-coureurs de l’explosion sociale. Alors, on se demande où en sont les équilibres sociaux chers à l’UGTA.   Abed Tilioua


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