Belkalem «La chirurgie ' Ce n'est pas à l'ordre du jour»

"J'avoue que c'est dur comme situation, mais je gère ça avec une certaine philosophie."
Saïd Belkalem est rentré il y a une semaine au Qatar. Toujours convalescent, le défenseur central est actuellement soumis au même programme de rééducation. Dans cet entretien, le joueur écarte toute éventualité de se faire opérer. Du moins dans l'immédiat. C'est lui qui le dit '
Vous avez réintégré Aspetar après un séjour de quelques jours chez vous à Tizi Ouzou, quelles sont les nouvelles '
J'ai été autorisé à passer l'Aïd chez moi. J'ai essayé de profiter au maximum de ma famille. Je suis revenu, il y a une semaine.
Le programme de soins a-t-il été revu '
Pour le moment non, je me contente du même programme. J'ai évidemment effectué une série de tests afin de voir l'évolution de ma guérison.
Quels en sont les résultats '
Plutôt rassurants. Pour tout dire, j'en suis au même constat. Là, je ne ressens presque rien, mais j'ai peur que si je me mets à l'effort, je ravive de nouveau les douleurs. Du coup, je suis un programme approprié que j'espère apportera ses fruits.
La chirurgie n'est-elle pas à l'ordre du jour ' Cette possibilité a été envisagée non '
Pas du tout ; L'opération sera un ultime recours. Pour le moment, ce n'est pas du tout à l'ordre du jour. On a certes spéculé sur ça, mais à mon niveau, il n'y a rien de prévu. D'ailleurs, pas plus tard que tout à l'heure, j'ai eu un entretien avec mon médecin, il ne m'a rien précisé dans ce sens. Donc pour moi, ce n'est pas au programme.
Et si c'était l'unique façon de vous débarrasser de votre blessure'
Dans ce cas, je me serai fait opéré il y a un moment déjà. Les choses ne se limitent pas à une intervention et vous êtes de nouveau sur pieds ! Sinon, vous pensez que j'aurais retardé l'échéance ' Ce genre d'interventions ne vous garantie rien. La guérison n'est pas assurée. Ceci fait qu'on pourra choisir cette option pour rien. Je préfère donc m'astreindre à ce programme. C'est plus long, mais j'ai l'espoir de me rétablir.
Cela fait quand même bientôt neuf mois que vous êtes à l'arrêt, ça ne vous inquiète pas '
Si, mais ai-je d'autres choix. Je n'ai pas envie de précipiter mon retour. Je vous l'ai déjà déclaré, je veux prendre le temps de me soigner pour revenir en forme. Ça ne me servira absolument à rien de griller les étapes. J'avoue que c'est dur comme situation, mais je gère ça avec une certaine philosophie.
Vous êtes allé plusieurs fois assister à des matchs de la JSK, votre cas a-t-il été évoqué avec les dirigeants '
Aucunement. J'ai préféré laisser ça à plus tard. Le club, les copains me manquaient, j'étais donc allé les voir. Me retremper dans le bain. Après, en ce qui concerne mon avenir, je préfère laisser ça au moment opportun. Chacun a ses priorités.
Qu'est-ce qui vous manque le plus '
Tout. Le terrain, les matchs, l'ambiance, les regroupements, la pression d'un match. Dernièrement, j'ai eu un pote au bout du fil qui m'avouait que je manquais au groupe. Il m'a rappelé mes speechs dans le vestiaire avant un match, c'est vrai que j'étais dans mon élément.

Comment avez-vous trouvé la JSK '
Un peu en difficulté, mais je ne suis pas inquiet. Le groupe traverse une période de doute, ça lui passera. Il suffira juste d'enchaîner avec quelques bons résultats et tout ira bien.