Algérie

Belkacem Sahli s'explique


Après l'invalidation de son dossier de candidature à l'élection présidentielle par l'Autorité des élections et le rejet de son recours par le Conseil constitutionnel et la parution des motifs du rejet dans le dernier Journal officiel, le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, s'explique et se défend des soupçons de fraude dans la constitution de son dossier et de falsification des signatures.Dans un communiqué rendu public hier, l'ANR a expliqué que Sahli était victime d'escroquerie et d'abus de confiance par une personne dénommée Mohamed B. qui lui avait remis 5 711 souscriptions légalisées par des sceaux non conformes aux sceaux officiels des notaires.
Le parti ajoute qu'il a déposé une plainte contre la personne concernée pour escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux. Il explique que Sahli n'a pas les moyens et la qualité pour vérifier la véracité des documents.
Dans le dernier Journal officiel, le Conseil constitutionnel a expliqué les raisons l'ayant conduit à rejeter le recours de Belkacem Sahli.
Le Conseil rappelle que l'Autorité nationale indépendante des élections a rejeté, dans sa décision, la candidature du chef de l'ANR au motif que, sur 66 757 signatures déposées, il n'a présenté que 16 868 signatures valides et que, par conséquent, il n'a pas satisfait à la condition du seuil minimal des signatures fixé à 50 000.
Sahli a fondé son recours sur plusieurs moyens, admettant que son dossier a comporté 34 328 souscriptions non légalisées et a souligné que l'opération de légalisation a rencontré plusieurs obstacles et difficultés pratiques et administratives, a ajouté le Conseil constitutionnel.
Dans son recours, Belkacem Sahli a indiqué que ces souscriptions ont comporté des empreintes personnelles de leurs auteurs, qui, de son point de vue, remplacent, en quelque sorte, l'opération de légalisation, poursuit la même institution.
«Le requérant souligne, dans sa requête, que son dossier a comporté 5 711 souscriptions légalisées par des sceaux non conformes aux sceaux officiels des notaires, et rejetées par l'Autorité nationale indépendante des élections. Il considère qu'il ne dispose d'aucune qualité légale ou de moyen qui lui permet de s'assurer de la conformité des sceaux officiels des notaires, et que, par conséquent, il n'en assume pas la responsabilité », lit-on encore sur le Journal officiel.
Jugé infondé, le recours a été rejeté par le Conseil constitutionnel.
Karim A.
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