Algérie

Belhimer met en marche son plan d'action



Le nouveau ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, connaît bien le secteur médiatique et sait combien a-t-il tant besoin de correction, recadrage, et réformes sur tous les plans. Ammar Belhimer sait bien qu'il a du pain sur la planche, c'est pour cela qu'aussitôt installé, il a annoncé une «réforme» et pas des moindres, mais «globale du secteur», et cela, en associant les différents acteurs du domaine. En effet, c'est ce qu'il a annoncé, samedi à Alger lors d'une visite effectuée à la maison de la presse «Tahar Djaout» et à la maison de la presse «Abdelkader Safir».Le ministre qui visitait des lieux qui ne lui sont pas méconnus, en effet, Belhimer journaliste de formation, a fait son premier pas en tant que ministre en retournant aux sources. Lors d'un point de presse dans le cadre de cette visite, il a expliqué que ces réformes, qui s'inscrivent dans le cadre des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, seront axées sur «l'indépendance et la liberté de la presse dans le cadre du respect de la vie privée et de l'éthique et de la déontologie et du rejet de l'injure et de la diffamation». Tout en assurant que «la liberté et la responsabilité sont étroitement liées pour garantir une pratique paisible des libertés», le ministre de la Communication a souligné que les chantiers en question «obéiront au principe du dialogue qui sera participatif et inclusif».
Ces chantiers, a expliqué Belhimer, «coïncideront avec l'initiation d'un dialogue national dans le cadre de l'amendement de la Constitution qui donnera lieu à de nouvelles lois devant consacrer la pratique démocratique, dont les lois relatives au régime électoral, aux partis politiques, aux associations et à la presse». Il a, par ailleurs, affirmé que «les professionnels du secteur de la Communication ont une responsabilité particulière en matière de contribution efficace à la consécration des libertés dans un domaine vital, levier d'autres secteurs». Libérer la pratique journalistique de «toute forme de censure et de monopole garantira les conditions propices à un exercice libre et responsable de la profession journalistique», a estimé le ministre.
En ce qui concerne les médias audio-visuels et électroniques, Belhimer a insisté sur l'impérative «adaptation de la loi aux exigences de ce métier qui connaît un développement rapide». Cela, a-t-il détaillé, dans le but de le mettre «au diapason de cette évolution aux plans législatif et professionnel». Il est à préciser que plusieurs tentatives de réformes et de nombreux chantiers ont été lancés par ses prédécesseurs sans qu'ils n'aboutissent.
La presse est aujourd'hui plus que jamais désorganisée, affaiblie et précarisée». Pour rappel, depuis que le nouveau ministre a pris ses fonctions, il y a eu des changements à la tête de son secteur. En effet, Fethi Saïdi a été installé jeudi dernier par la secrétaire générale du ministère de tutelle, Fatma Zohra Taieb-Ezzraimi, comme directeur général par intérim de l'Entreprise publique de la télévision, en remplacement de Salim Rebahi. Quant à Assia Bez, elle a été installée, pour sa part, par la même responsable du ministère, en qualité de directrice générale par intérim de l'Agence nationale d'édition et de publicité.


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