Belhadj : "Si dans 24 heures ça bloque toujours, le MCO payera"

Bien que se considérant être une simple victime entre le choc frontal que se livre la FAF de Kheireddine Zetchi, via la CRL, et la LFP de Mahfoud Kerbadj, la direction du Mouloudia d'Oran n'entend pas rester les bras croisés face à l'interdiction de recrutement qui lui a été signifiée. "Pourtant, aucun communiqué officiel de la LFP ne le confirme", regrettera un responsable mouloudéen, comme pour illustrer le grand désarroi dans lequel sa direction baigne depuis un peu plus de vingt-quatre heures.Interpellé à ce propos, le manager général et actuel n°2 du Mouloudia d'Oran, Haddou Moulay s'est, d'ailleurs, voulu mesuré mais confiant dans ses propos. "Je viens à peine d'avoir une discussion avec le président Baba à ce propos. Il m'a clairement signifié que si cette situation de blocage n'était pas réglée dans les vingt-quatre heures, il se verrait obligé de verser la somme réclamée par la CRL afin que cette interdiction de recrutement soit levée et que les joueurs engagés durant le mercato puissent bénéficier de licences à même de pouvoir prendre part à la rencontre de ce week-end face au Paradou", a confié Haddou.
Recrutés cet hiver, Chibane, Mansouri et Abdat ne pourraient être qualifiés à porter officiellement le maillot oranais que si la direction mouloudéenne réglait la facture non-payées d'un peu plus de 600 millions de centimes représentants les salaires non versés aux plaignants Saïdi, Bourzama, Mekhloufi, Berradja et Bouaïcha. Et ce, soit en liquide, comme le préconise le président Belhadj Ahmed dit Baba, soit en acceptant une ponction des droits TV.
Cela, au cas où les verdicts d'une seconde liste de plaignants ne tombaient pas d'ici là pour alourdir encore la note puisque l'affaire de l'ex-défenseur de Norwich City, Adel Gafaïti, relève de la justice civile au moment où celles du trio Belatoui-Belabbès-Belarbi est au niveau du Tribunal arbitral du sport. Gafaïti réclame, pour rappel, 1,2 milliard au moment où Omar Belatoui, dont le dossier a été accepté par le TAS, réclame un peu plus de 300 millions.
Rachid BELARBI