Algérie

Belhadj, le bilan et les 200 millions



La dernière sortie médiatique de Cherif El-Ouazzani à la faveur de laquelle il détaillait le bilan financier d'une année de règne a fait ressurgir "l'histoire" du fameux bilan de la dernière année d'exercice de l'ex-président Ahmed Belhadj. Interpellé à ce sujet à chaque fois que l'occasion se présentait, le dernier nommé refuse catégoriquement de remettre ce bilan financier de la saison 2018-2019, arguant à qui voulait bien l'entendre que "celui qui voudrait l'obtenir pour y jeter un coup d'?il n'avait qu'à verser les 200 millions de centimes de frais au commissaire aux comptes". Personne, dans l'entourage du Mouloudia d'Oran, n'a compris, à ce jour, "comment un simple bilan d'une saison sportive pouvait coûter 200 millions de centimes '" au moment où d'autres estimaient que "Baba avait trouvé la parade pour ne pas remettre ce même bilan". "Belhadj sait qu'aucun actionnaire n'a le courage de dépenser son propre argent 200 millions pour obtenir un bilan financier.Personne ne sait, du reste, si c'est réellement la somme exigée par ledit commissaire aux comptes. On ne sait pas si c'est le montant des frais du seul bilan de sa dernière année de gestion ou, au contraire, cette somme représenterait des frais et dettes antérieurs que Baba veut faire payer aux autres actionnaires. On ignore même si ce bilan existe vraiment puisque personne ne l'a jamais vu !" commentera, à ce propos, un des proches de Belhadj. En attendant que ce "bilan dont on ne sait même pas s'il englobe une saison sportive ou une année civile mais dont la seule expertise a coûté 200 millions" soit dévoilé au grand jour, l'actuelle direction se trouve pieds et poings liés face à l'inertie des actionnaires de la SSPA-MCO qui refusent, toujours, de répondre favorablement aux recommandations de la commission de contrôle des finances.
Dans les coulisses du club, on évoque, pourtant, avec insistance, une expertise judiciaire face à laquelle doivent faire face Ahmed Belhadj et Youssef Djebbari, mais jusqu'à hier, ni eux, ni aucun autre actionnaire, ne semblaient inquiétés.


Rachid BELARBI


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