Algérie

Beldjoud au Portugal



La «harga» est sous les feux de la rampe. Mise entre parenthèses par la pandémie de Covid-19 durant une année, elle fait à nouveau l'actualité. Une conférence ministérielle de haut niveau lui a été consacrée. Elle s'est tenue dans la capitale du Portugal, Lisbonne. L'Algérie qui n'est pas épargnée par ce phénomène y a pris part. Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud a entamé lundi (10 mai, Ndlr) une visite de travail de deux jours au Portugal pour participer à une conférence ministérielle de haut niveau sur la gestion des flux migratoires à Lisbonne, avait indiqué un communiqué du ministère.«M. Beldjoud entame lundi une visite de travail de deux jours au Portugal pour participer à une conférence ministérielle de haut niveau sur la gestion des flux migratoires à Lisbonne, sous la présidence du Premier ministre portugais», avait précisé la même source. Même si rien n'a encore filtré de ce rendez-vous, on sait néanmoins, que les ministres de l'Intérieur de pays d'Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient ainsi que des représentants de plusieurs organisations gouvernementales et non gouvernementales activant dans le domaine de la lutte contre la migration clandestine, se sont penchés lors de cette rencontre sur l'examen des voies de partenariat et de coordination pour une meilleure maîtrise de l'émigration clandestine. L'événement a lieu à un moment où des centaines de harraga ont débarqué sur les côtes italiennes et espagnoles. Plus de1 400 migrants sont arrivés samedi 8 et dimanche 9 mai à bord d'une quinzaine de bateaux sur la petite île de Lampedusa, dans le sud de l'Italie, ont rapporté les médias, indique le quotidien français Le Monde. Près de 400 migrants de différentes nationalités, dont 24 femmes et des enfants, se trouvaient à bord d'un navire qui a été intercepté au large de Lampedusa, selon les agences de presse italiennes. Inimaginable, avec la pandémie de Covid-19 qui fait des ravages en Europe, destination prisée par les candidats à ce type d'exil, l'Espagne l'Italie et la France, notamment qui ont pris, de surcroît, des mesures exceptionnelles pour tenter de faire barrage à cette seconde vague de la pandémie de coronavirus qui frappe de plein fouet leurs économies. Le phénomène de l'émigration clandestine reprend de plus belle. L'Algérie n'y échappe pas. Les statistiques sont affolantes. Près de 2500 Algériens auraient rejoint les côtes de la région de Murcie, Sud-Est de l'Espagne, depuis le début de l'été 2020, avait rapporté le journal Le Monde dans un reportage consacré à cette question. Le phénomène ne semble pas vouloir baisser d'intensité. Les chiffres de toutes récentes entreprises de «harga» le confirment. Les éléments des gardes-côtes ont, durant la période du 6 au 10 mai courant, à plusieurs tentatives d'émigration clandestine à travers plusieurs régions du pays, a indiqué pas plus tard qu'hier un communiqué du ministère de la Défense nationale.


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