Algérie

Belaiz propose au syndicat des avocats un dialogue sur le projet de loi


Le ministre de la justice, Tayeb Belaiz a appelé le syndicat au calme au sujet du projet de loi sur la profession d'avocat, demandant à privilégier le dialogue, et à donner au parlement l'opportunité de travailler sur la loi régissant la profession, et qui est l'objet de réserves de la part des avocats.Le ministre de la justice a proposé au syndicat de dialoguer du projet de loi contesté par les avocats et présenté à la commission des affaires juridiques et administratives de l'Assemblée populaire nationale. Le ministre a appelé, dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière consacrée aux questions orales au conseil de la nation, les avocats au calme et au dialogue au sujet des articles contestés de la loi, « je n'ai aucun commentaire sur la marche des avocats, mais je considère qu'exprimer ses positions et ses opinions de manière pacifique est la meilleure solution »a-t-il dit ajoutant « je suis un homme de dialogue, c'est la troisième fois que je le dis, il est dans notre intérêt de dialoguer, et nous pouvons trouver à tout problème une solution grâce au dialogue et aux moyens pacifiques », et s'est dit désolé du recours à d'autres moyens pour exercer des pressions. Le ministre a précisé que « le projet de loi sur la profession d'avocat a été suspendu depuis 10 ans, et depuis quatre ans une commission constituée d'avocats, de syndicalistes, d'experts et présidée par le président d'une chambre de la cour suprême, travaille, et est parvenu à ce projet de loi », ajoutant que « si certains articles font l'objet de réserves ou qu'il y a eu un malentendu, cela peut être résolu par un dialogue au parlement, qui est maitre dans le domaine de la législation et qui modifie et révise les lois », indiquant que « le parlement qui est considéré comme un espace de démocratie et de dialogue, a entendu le gouvernement et a également entendu 15 syndicalistes sur ce projet ». Ces déclarations du ministre de la justice interviennent après la marche des avocats avant-hier du tribunal Abane Ramdane au siège de l'APN, pour demander le retrait du projet de loi et la révision de ses articles, notamment l'article 9 et 24 que les avocats qualifient d'« atteinte grave aux droits de la défense ».
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