Algérie

Belaid: "le peuple algérien doit être conscient de la gravité de la conjoncture"



Le candidat à la présidentielle du 12 décembre, Belaid Abdelaziz a affirmé, samedi à Batna, que "le peuple algérien "doit être conscient de la gravité de la conjoncture" que traverse le pays et "ne laisser personne décider à sa place de son destin"."L'Algérie est en danger aujourd'hui, car plusieurs complots se trament contre elle", a déclaré M. Belaid lors d'un meeting animé à la salle omnisport de la wilaya, dans le cadre de la campagne électorale. Ainsi, "les Algériens doivent être conscients" de ces dangers et "ne doivent pas attendre l'Union européenne ou les Etats Unis pour décider de notre destin".
Pour M. Belaid, l'Algérie vit aujourd'hui "une souffrance plus grande" que celle de la période coloniale où l'ennemi était bien connu mais, aujourd'hui, "nombreux sont les ennemis et les maux".
Les Algériens doivent garder le même élan populaire, grâce auquel ils ont pu libérer leur pays du joug colonial, a-t-il poursuivi.
A cette occasion, le candidat a réitéré son appel aux Algériens pour aller voter massivement le 12 décembre et élire un président à la tête du pays, estimant que l'élection présidentielle "est la seule et unique solution pour sortir de la situation actuelle que vit le pays".
M.Belaid a appelé les Algériens à ne jamais perdre de vue la dignité et la souveraineté que l'Algérie a recouvrées, grâce aux sacrifices de ses hommes, soutenant que l'Algérien n'a pas besoin de tutelle et qu'il est capable d'assumer ses responsabilités et de décider de son avenir par lui-même.
A cette occasion, le candidat du Front El-Moustakbal a tenu à saluer les efforts de l'Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l'Armée de libération nationale (ALN), soulignant que c'est la seule armée dans les pays en développement à avoir accompagné son peuple dans sa révolution.
Pour M. Belaid, les Etats européens qui se prévalent de la démocratie et du respect des droits de l'homme devraient plutôt critiquer le traitement réservé par la police française aux gilets jaunes dans leurs manifestations.
Le prétendant à la magistrature suprême s'est, par ailleurs, engagé à ouvrir un dialogue avec tous les Algériens pour trouver une plate-forme de solutions aux problèmes en suspens, estimant que l'édification d'un Etat des institutions et d'une économie forte était tributaire du règlement des problèmes politiques.
"Maintenant que la corruption est mise en échec, le moment est venu de redonner espoir aux jeunes qui aspirent à un avenir sûr dans leur pays", a-t-il dit, s'engageant à construire un Etat fondé sur "une justice impartiale, une économie forte et une information libre".


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