Belaïd Lacarne à "Liberté"

Souvent contestées par les clubs, les désignations des arbitres font souvent l'objet de contestations chez les clubs. À l'issue de l'AGE de la FAF, le président de la Commission fédérale d'arbitrage (CFA) de la FAF, Belaïd Lacarne, a estimé que "les désignations d'arbitres pour les matches de tous les championnats se font d'une manière très rationnelle en tenant compte de plusieurs paramètres. La CFA dispose d'un panel d'arbitres qu'elle utilise selon les besoins et l'intensité des matches ; si un arbitre n'est pas désigné, cela ne veut pas dire qu'il est suspendu. On ne peut pas les utiliser tous à la fois, ça a toujours fonctionné de la sorte, on ne va pas inventer une nouvelle gestion. Maintenant, s'il y a des gens qui veulent gérer à notre place, ils n'ont qu'à venir". Et d'ajouter, à propos des erreurs d'arbitrage commises ces derniers temps : "On ne peut pas éradiquer les erreurs des arbitres, car l'erreur est humaine. On a récemment mis en garde les arbitres qui font des fautes flagrantes, et on agira avec rigueur et sévérité avec eux. Il ne faut pas aussi mettre trop de pression sur les arbitres, il faut les laisser faire leur travail, nos arbitres sont classés les meilleurs dans le continent, ils sont régulièrement sollicités par la CAF. La preuve, ils dirigent les finales des différentes coupes africaines depuis cinq ans, cela veut dire que l'arbitrage algérien est en bonne santé. Chez nous, c'est l'environnement souvent hostile qui freine la progression de certains arbitres, malgré cela, ils font quand même du bon travail. La FAF a mis tous les moyens nécessaires à notre disposition, on doit impérativement décoller. Comme l'a si bien dit le président de la FAF, on a 120 jeunes arbitres universitaires qui ont été lancés dans le bain et seront demain la future génération sur laquelle beaucoup d'espoirs sont fondés. L'avenir de l'arbitrage sera meilleur avec ces jeunes."R. A.NomAdresse email