Algérie

Belaïd Abdesselam publie un livre sur Internet Man?uvres et Intrigues au c?ur de l'Etat



« Pour rétablir certaines vérités sur treize mois à la tête du gouvernement », par Belaïd Abdesselam. C'est le titre du livre de 322 pages mis en ligne par l'ancien chef du Gouvernement où il explique comment il a été désigné à cette fonction, immédiatement après l'assassinat de Mohamed Boudiaf sur la base d'un simple engagement « moral » implicite découlant des idées qu'il a exposées aux décideurs, en l'occurrence le général Khaled Nezzar. Entre juillet 1992 et Août 1993, Belaïd Abdesselam, on s'en souvient, a moins « gouverné » que résister pour rester conforme à ses idées. La plus importante à ses yeux étant de ne pas accepter d'aller au rééchelonnement. A partir de ce préalable, exprimé ouvertement, aux décideurs, il allait mener une politique économique qui a soulevé des polémiques enflammées. Les 13 mois de gouvernement de Belaïd Abdesselam ont été marqués par la polémique, le livre est, sans équivoque, marqué du sceau de la polémique. Il est largement destiné à répondre au Général Touati qui avait déclaré que le gouvernement de Belaïd Abdesselam a été démis en raison de son échec dans le domaine économique. L'ancien chef du Gouvernement se défend d'une volonté de règlement de compte mais considérant qu'il n'était lié à aucun « clan » et « groupe d'intérêts » et ne « disposant pas de relais politiques ou médiatiques » pour défendre sa politique, il recourt au « moyen direct » de la plume pour « communiquer sa vérité ». C'est donc par Internet que Belaïd Abdesselam livre son appréciation des 13 mois de son gouvernement qu'on découvre, à la lecture, assailli de manoeuvres et d'intrigues. Immanquablement, on parlera de « règlements de comptes ». Le général Mohamed Touati, alias le « Mokh », mot que Belaïd Abdesselam utilise à plusieurs reprises avec dédain et à un degré beaucoup moindre, Réda Malek qui poserait, selon lui, à un statut « marjaiya » indu. On retrouve beaucoup de faits connus. Comme ces deux opérateurs économiques qui, grâce à leur accointance, ont raflé tout l'argent mis à disposition du secteur privé pour « l'importation de produits destinés à la revente en l'état et non pour des opérations d'investissement. Des opérateurs que le Général Touati prend sous sa protection de manière quasiment ouverte ».   UN PROPHETE DESARME


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