Algérie

Belaïd Abdelaziz prêt à rejoindre une nouvelle équipe gouvernementale



Belaïd Abdelaziz prêt à rejoindre une nouvelle équipe gouvernementale
« Nous poursuivrons notre combat pour la consécration de la deuxième République, non pas sur les décombres de l'ancienne ou par la violence mais en optant pour la voie de la sagesse et du dialogue », a souligné Belaïd avant de rappeler que sa formation politique n'a jamais dérogé à ses principes par respect à « l'éthique politique ». Il a d'ailleurs reproché dans ce sens à une partie de l'opposition ses positions « caricaturales » sur la révision de la Constitution. Affirmant qu'il ne « se retrouve pas dans cette opposition », il a précisé que son parti a salué certaines nouvelles dispositions constitutionnelles telles que l'officialisation de tamazight. Il a indiqué dans ce sillage que son parti a proposé dans le cadre des consultations politiques que tamazight soit érigée en tant « que constante constitutionnelle au même titre que la question des mandats présidentiels ».Il a salué également d'autres points positifs relatifs aux droits des justiciables. S'agissant des perspectives, il a souhaité que la prochaine haute commission nationale de surveillance des élections introduite dans la nouvelle Constitution, soit éloignée de toute influence administrative. Partant du constat que la situation actuelle du pays est « critique » en raison de la crise économique, le numéro un du parti El Moustakbal a recommandé un changement gouvernemental qui doit avoir comme titre « l'exécutif de la crise ». Il a fait savoir à ce propos qu'il n'est pas contre sa participation à cet éventuel gouvernement dans le cas « où il obtient carte blanche de la part du président de la République pour gérer la situation actuelle sur la base d'un programme clair et précis ».« On n'est pas ministre pour prendre une part du gâteau. On doit s'entendre sur des objectifs communs ayant en ligne de mire l'intérêt suprême du pays et la pérennisation de la nation », a-t-il souligné, estimant que les acteurs politiques se doivent d'être « constants » dans leurs positions car l'histoire ne pardonne pas, allusion à la présidente du Parti de l'équité et de la proclamation, Naïma Salhi, critiquée récemment pour avoir changé de fusil d'épaule en faisant des déclarations en contradiction avec son choix politique initial.




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