Algérie

Belaïd Abdelaziz à Relizane



Belaïd Abdelaziz à Relizane
La Maison de la culture de Relizane peinait, hier après-midi, à contenir la fougue juvénile des centaines d'adolescents dés?uvrés, vacances scolaires obligent, ramenés par cars des communes et douars environnants par le staff local du candidat à l'élection présidentielle, Belaïd Abdelaziz, président du Front El-Moustakbal. Le spectacle était, décidément, plus dans les travées de la salle que sur la scène.Une ambiance de match de football régnait dans la salle, avec bendir, tambourins, castagnettes et chants de supporters à l'appui, et a été entretenue par les présents, tout au long du meeting, qui ont donné à l'évènement un caractère ludique que les organisateurs n'avaient, sans doute, pas prévu. Ils eurent, d'ailleurs, toutes les peines du monde à canaliser la foule de jeunes et à calmer ses ardeurs. C'est sans doute la raison pour laquelle Belaïd Abdelaziz a expédié son meeting en deux coups de cuillère à pot, son discours de candidat n'ayant pas excédé une petite vingtaine de minutes. L'orateur a commencé par "caresser dans le sens du poil" son auditoire en affublant, indûment, la ville de Relizane du titre de "capitale de l'Ouest du temps des Ottomans", alors que la "capitale de la Mina" n'avait même pas vu le jour à l'époque, et de "grenier à blé des Turcs", fustigeant, au passage, les "mauvais gestionnaires qui ont cassé l'agriculture dans la région". Le candidat a précisé que "le problème de l'Algérie n'est pas un problème d'argent, mais de gestionnaires", en expliquant que "la génération de l'Indépendance a les capacités de gérer le pays. La jeunesse algérienne a le droit de vivre pleinement son époque. Il faut redonner espoir aux jeunes". Il a prêché "l'instauration d'une culture de l'amour entre les Algériens" et fustigé les "apôtres de la haine qui croient qu'on peut diriger les Algériens comme on conduit un troupeau de moutons. Nous ne sommes la propriété de personne. Osons réclamer à nos aînés, les moudjahidine, le droit de nous gérer nous-mêmes !". Le tribun a, par ailleurs, appelé à l'union entre Algériens, précisant que les "jeunes ne veulent ni voler ni prendre le pouvoir par la force. Ils le feront à l'aide d'un programme pouvant être revu et ouvert à toutes les suggestions et critiques". Le président du Front El-Moustakbal a conclu son intervention aux cris : "Non à la corruption, non au régionalisme, non à la rapine ! Chaque dollar volé en Algérie est puisé directement de la poche de chaque Algérien. Donnez votre voix le 17 avril à l'Avenir. Votre avenir et celui de vos enfants !"M. SNomAdresse email




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