BELACEL BOUZEGZA

« Nos conditions de vie sont loin d'être favorables. Concernant la santé, nous sommes privés du minimum, à savoir que nous ne disposons même pas d'une salle de soins. Pour nos soins, nous continuons toujours à nous déplacer jusqu'à El-Matmar avec tout ce que cela suppose de frais et d'ennuis en matière de transport. Nos enfants sont livrés à eux-mêmes en matière de loisirs. Pas la moindre infrastructure sportive pour les occuper. Nous avons d'accord de l'électricité dans nos maisons mais à l'extérieur, le soir tombé, c'est l'obscurité totale, car l'éclairage public est inexistant et ceci nous pose, bien sûr, de sérieux problèmes en hiver dans nos déplacements à cause des flaques d'eau qui ne sont pas visibles. Nos élèves qui sont scolarisés à El-Matmar souffrent le martyre à cause du manque de transport scolaire. La piste est totalement dégradée, ce qui complique davantage nos déplacements en dehors de notre localité», se plaint un groupe de citoyens habitant le douar Rehaïlia de la commune de Belacel Bouzegza et qui compte, dit-on, une centaine de familles. En réponse à ces préoccupations, M. Cheikh Benaouda, le président de l'APC, dira : « Concernant le transport scolaire, il est vrai que notre parc est limité et pour le moment nous l'assurons uniquement pour les sites les plus importants démographiquement. Pour ce qui est de la couverture sanitaire, une salle de soins est certes programmée sauf que, du point de vue des normes, le nombre requis d'habitants n'est pas encore pour nous permettre de la réaliser. Quant à l'éclairage public, comme cette localité n'est pas inscrite dans le PDAU, elle ne peut malheureusement y prétendre, en plus il faut que l'aménagement soit complètement effectué. A présent pour la piste, l'opération de bitumage a été déjà confiée et les travaux sont en cours de lancement. Enfin à propos de l'eau, le problème est pratiquement réglé autant pour la localité susmentionnée que pour sa voisine, El-Mekaïkia ; elles sont servies de façon acceptable ».