Beji Caïd Essebsi signe la stratégie nationale de sécurité des frontières tunisiennes

Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a signé vendredi 15 décembre 2017, à Carthage, la stratégie nationale de sécurité des frontières, dont il a ordonné l'élaboration par le ministère de la Défense nationale, en coordination avec les différentes parties prenantes, à l'issue de la réunion du Conseil de sécurité nationale, le 1er septembre 2017.A ce titre l'on indique que cette stratégie nationale renferme certains engagements de la Tunisie sur le double plan régional et international traduisant des dispositions de la Constitution en s'appuyant sur un programme de développement. Cette dernière serait actualisée dans le cadre de la complémentarité entre des parties concernées par la sécurité des frontières nationales. A rapporté le communiqué de la présidence. « cette stratégie de sécurisation des frontières vise à combattre essentiellement l'évolution du crime organisé, des crimes transfrontaliers en particulier l'infiltration de la contrebande ainsi que la croissante menace du terrorisme en Tunisie », a expliqué Beji Caid Essebsi. Dans ce nouveau plan tracé par l'état tunisien, les services de sécurité et ceux de la douane vont pouvoir renforcer les mesures préventives et améliorer les mécanismes de contrôle au niveau de toute la frontière du pays. Michael Henjes, porte-parole du ministère de la Défense allemand a déclaré le 15 décembre que Berlin a octroyé 18 millions d'euros à la Tunisie, en termes d'assistance financière, destinés à l'installation d'un système de surveillance électronique le long de ses frontières-Est. Le système de radar en question vise à empêcher l'infiltration des extrémistes et migrants clandestins sur le territoire tunisien, en provenance du voisin libyen. Il faut noter que Le projet est géré par l'agence du Département de la Défense des Etats-Unis pour la réduction des menaces. L'Allemagne avait déjà livré à la Tunisie des équipements d'observation mobiles estimés à 16 millions d'euros, a indiqué Michael Henjes, signalant que ces fonds proviennent du budget de la Défense allemande pour aider la Tunisie à renforcer son autodéfense face aux menaces, dit-il. Un échange de tirs entre des terroristes retranchés au mont Chaambi, gouvernorat de Kasserine et les éléments de l'armée tunisienne a eu lieu le lundi dernier au moment où une mine explosa, elle tua un militaire et bléssa six autres qui ont été touchés par les débris de l'explosion lors du passage du convoi militaire dans une opération de ratissage menée à Kasserine.