Algérie

Béjaïa : Une coopérative de logements bloquée



Une coopérative de logements, type évolutif, a du mal à poser la première pierre de l'édifice. Arc-en-Ciel. Si le nom de la coopérative est évocateur de ravissement, les 51 souscripteurs du programme, datant maintenant de plus de dix ans, butent à de décourageants blocages administratifs. En 2003, uns assiette de terrain leur est attribuée au lotissement Ighil Ouazzoug. A l'époque, l'agence foncière est toujours sous autorité administrative du P/APC. A la fin juin 2004, les bénéficiaires s'étaient tous acquittés de leur part de paiement du montant du terrain. Mais à leur surprise, l'acte de propriété, donnant droit au permis de construire, n'a pas été établi car conditionné par la publication du permis de lotir modificatif de tout le lotissement. Une solution de rechange est trouvée : un mandat administratif de l'agence foncière. Le permis de construire est délivré en 2006 mais les bénéficiaires ne sont pas au bout de leurs peines. Travailleurs de l'Education de leur état, ils sollicitent des crédits bancaires qui ne leur seront pas accordés pour défaut de l'acte de propriété, document exigé pour l'hypothèque.Il faut recourir à un montage financier. Une réunion a lieu avec l'agence foncière en présence du chef de daïra, le secrétaire général de la wilaya, le directeur de l'urbanisme, le directeur des domaines et la DLEP. Etait proposée une réalisation des logements par l'agence foncière avec une reconfiguration du plan introduisant de locaux commerciaux passant propriété de l'agence. L'agence refuse. Tant bien que mal, la débrouillardise prend le relais. Un montage financier est finalisé. Les travaux sont entamés en juin 2009 en collaboration avec la DLEP. Mais la joie est de courte durée. Une mise en demeure est signifiée par l'APC. Le point nodal du problème est la non clarification de la nature juridique du terrain. Après le passage des agences foncières communales au statut centralisé d'agence de wilaya, le transfert de propriété n'a pas été exécuté. Les souscripteurs de la coopérative, las d'attendre une solution depuis 2003, ne « font pas de fixation » sur le site. Ils se disent prêts à un transfert de leur coopérative dans un autre lieu ou, vu leurs revenus, à un règlement « par l'attribution de logements sociaux ». Pour M. Said Rais, le président de la coopérative, la balle est dans le camp des autorités.


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