Algérie - Revue de Presse

Béjaïa : Rencontre sur le développement local



La réunion se voulait une large consultation sur le rapport «bonne gouvernance et dynamique de développement». Le rapport préliminaire rendu par le DPAT de Béjaïa dresse des contraintes : absences d'entreprises de réalisation d'une envergure relative aux projections de développement, la raréfication des assiettes foncières, avec la complexité de déclassement des terres agricoles en assiettes pouvant recevoir les projets, un relief contraignant engendrant des surcoûts de réalisation et enfin la faible disponibilité en agrégats. Voilà, autrement dit, toute la réalité qu'on ne doit pas perdre de vue dans toute approche théorique de développement. M. Khelil présentera dans son intervention les vecteurs d'une réelle progression. Le plus important étant l'élément humain, en plus de l'exigence des qualifications requises, une participation citoyenne aussi large que nécessaire est primordiale. Le reste sont une vision sur 15 à  20 ans, la lutte contre les déséquilibres entre l'ensemble urbain et l'arrière pays, l'anticipation sur les mutations sociologiques et naturelles, un aménagement orienté vers les projets structurants et non pas uniquement le logement et une rigueur dans la gestion des deniers publics. L'intervention des P/APC est venue autrement montrer la difficile gageure qu'est de traduire dans les faits le programme exposé. Déficiences et disparités budgétaires, une budgétisation uniforme des PCD quelle que soit la taille de la commune, une autonomie financière qui reste à  faire, un foncier inexistant dans certaines communes, prérogatives des plus rétrécies, un système éducatif qu'il faut adapter aux réalités du développement… L'un des intervenants fera remarquer que le P/APC n'est pas respecté, estimant que la bonne gouvernance suppose d'abord le respect du suffrage universel et un régime qui ne soit pas empreint de dictature. Une association basée à  Beni Maouche s'élèvera contre l'indigence qui frappe leur commune. Caractérisée par un manque flagrant d'infrastructures éducatives, sanitaires et culturelles. Pour l'APW, il y a lieu d'abord de définir la vocation de la région et d'associer l'université dans la résolution de problématiques de développement.
Enfin dans ses réponses, M. Khelil fera savoir qu'un panel encadré par le CNES et élargi à  la société civile planchera sur un horizon de deux décennies en mettant, dans l'étude qui sera menée, tous les intrants d'une progression.
 


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