La lutte contre les feux de forêt est l’affaire de tous», a estimé, lundi dernier, Ali Mahmoudi, le conservateur des forêts de Béjaïa, lors de la journée de formation sur les feux de forêt, organisée à la Maison de la culture à l’initiative de deux associations, Assirem Gouraya et Randonneurs de Béjaïa.
Cette formation, axée sur six communications, a été l’occasion pour l’administration des forêts de faire passer son message sur divers sujets touchant aux forêts et au développement local. «Législation contre les incendies», «Analyse du bilan des incendies de la campagne 2014», «Sensibilité du patrimoine forestier aux incendies»,«Plan feux de forêts campagne 2015», «Guide pratique pour les interventions contre les feux de forêts», «Récupération des subéraies incendiées» tels sont les intitulés des communications présentées alternativement par Ali Mahmoudi, Abbane Lahlal, chargé du bureau incendies et maladies, et L. Achat, inspectrice en chef des forêts.
Au-delà du constat dressé sur le patrimoine forestier de la wilaya, les communications s’il est vrai qu’elles traitaient de différents aspects liés à la forêt, tendaient par contre toutes vers un même but: «toutes et tous pour des forêts propres et mieux protégées».
Ouvrant le bal, le Conservateur des forêts, surfant sur plusieurs sujets et faisant des digressions liées à la politique du renouveau rural et aux délits forestiers, a insisté sur le manque de moyens dont souffrent les forestiers notamment depuis le rattachement de projets de développement rural à leur administration.
Pour sa part, Lahlal Abbane, qui s’est appesanti sur les quatre indices de sensibilité des massifs forestiers au feu, à savoir la fréquence des incendies, la combustibilité, les causes et la météo, a plaidé dans son intervention pour la répartition des moyens humains et matériels en fonction des paramètres de sensibilité de chaque région.
«Sinon on risque, que ce soit nous ou bien nos partenaires (APC, APW…) de mettre des moyens, là où le besoin ne se fait pas sentir», avertit-il.
De son côté, L. Achat, en parlant de l’administration des forêts de la wilaya avec ses six circonscriptions (Adekar, Akbou, Béjaïa, Chemini, El-Kseur, Souk El Tenine) et ses seize districts, a fait ressortir les daïras et les communes où la fréquence des incendies est la plus élevée.
Interrogée, Moussaoui Hakima, de l’association des Randonneurs, a déclaré à El Watan que ce genre de formation destinée au mouvement associatif est à renouveler.
«Nous devons être bien informés et suffisamment formés pour mieux aider à protéger nos forêts», indique-t-elle.
Photo: Vue sur la forêt de l’Akfadou et le lac noir
Boualem B.
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Posté Le : 22/06/2015
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: ; texte: Boualem B.
Source : elwatan.com du dimanche 21 juin 2015