Algérie

Béjaïa / Oléiculture Une filière en quête d'organisation



Béjaïa / Oléiculture
                                    Une filière en quête d'organisation
Production - La rencontre professionnelle sur l'oléiculture a débouché sur un programme d'action pour développer la filière.
Les participants à la rencontre professionnelle sur la promotion de la filière oléicole nationale se sont séparés hier, mercredi, à Béjaïa, après deux jours de travaux sur un véritable programme d'action pour 2012, portant notamment sur la réorganisation de la filière et son insertion dans une dynamique de développement global.
Ce programme d'action, qui débutera à titre expérimental dès le début de l'année prochaine dans la région de Tazmalt, premier bassin oléicole de la wilaya de Béjaïa, repose sur une conception qui fait la part belle aux transformateurs (huileries), sur lesquels vont se greffer tous les autres acteurs, notamment les producteurs (oléiculteurs, collecteurs, conditionneurs, etc.)
Le système, calqué sur celui régissant la filière lait, entend donner plus de visibilité à l'action de chacun, mais aussi assurer une traçabilité sans faille au produit (olives, huile) dont la concrétisation reste une étape essentielle dans la mise en place des labels et l'émergence des produits des terroirs.
Par delà cette organisation, ce projet pilote, dont l'affinement sera soumis à l'examen des experts dès la semaine prochaine, repose sur l'idée d'associer les acteurs des autres secteurs, notamment le tourisme, l'environnement, la culture... sur les possibilités de valorisation des produits oléicoles dans une vision multisectorielle. «Les investissements et le soutien de l'Etat à la filière commencent à porter leurs fruits. Il va falloir passer à une autre étape qualitative impliquant un maximum d'acteurs», a expliqué, à ce titre, le directeur de wilaya des services agricoles, Noui Bouaziz, soulignant que du fait du programme national de plantation d'oliviers, soit un million d'arbres à l'horizon 2014, va s'imposer la nécessité de prendre en charge la nouvelle production, voire la surproduction à terme, en commençant d'ores et déjà à lui chercher des débouchés.
A l'évidence, la démarche qualité reste au c'ur de ce processus, qui, par ailleurs, passe par le recours à un système de labellisation fiable, viable et efficace, a relevé, pour sa part, M. Mendil, directeur de l'Institut technologique d'agronomie et arbres fruitiers de Takrietz dans la wilaya de Béjaïa, qui a souligné à l'occasion que le texte réglementaire y afférent est prêt. «Il nous manque à parfaire la base des données de chacun des terroirs. Nous sommes proches à 90% de l'objectif», a-t-il tenu à assurer.


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