Béjaïa - La seconde vie de l’arbre de l’espoir

La célèbre et mythique place Gueydon, qui est l’un des éléments qui constituent l’identité de la ville, compte 27 ficus de type microcapa tous centenaires.

Lors d’une mini-tempête, l’un des arbres est tombé. Les amis du collectif se sont déplacés sur les lieux.

«Les éléments de la commune avaient déjà coupé sévèrement les branches de l’arbre qui gisait par terre. L’arbre allait, à l’évidence, être remplacé mais nous avons décidé de le sauver», dit Farid.

Il est remis debout très rapidement dans son trou dans lequel on a remis du compost et une botte de paille.

«On a mis de la paille, du terreau et du compost pour réchauffer ses racines puis on a mis du mastic de jardinage sur les moignons des branches coupées pour que l’arbre ne perde pas sa sève et ne meurt pas. Chaque 15 jours, je lui ramène une solution faite d’eau et de fortifiants à base de peaux de bananes. Depuis, l’arbre a commencé à donner des feuilles et à avoir de petites racines. Et on l’appelle désormais l’arbre de l’espoir», dit encore Farid Belbachir.

Cette petite histoire d’un arbre qui revient à la vie après avoir été terrassé par une tempête et condamné par l’homme se veut un symbole et un bel exemple pour une ville qui tente de se remettre debout.



Djamel Alilat