Algérie

Béjaïa. L?affaire Sadou divise l?APW



Les délégués de plusieurs syndicats autonomes ont réinvesti la rue en observant hier un nouveau sit-in devant le siège de la wilaya de Béjaïa pour tenter d?influer sur les travaux de la session de l?APW qui s?y tenait, ce qu?ils n?avaient pas pu faire dimanche dernier lorsque l?APW a été amenée à reporter cette session pour la deuxième fois à cause de l?absence du wali suite au décès de la mère du ministre de l?Intérieur. Les protestataires ont réussi à imposer un écho de leur mouvement à l?intérieur de la salle des délibérations, lorsqu?un élu FFS a invité ses camarades à rejoindre le sit-in en signe de solidarité avec, essentiellement, M. Sadou, SG de la section Snapap du siège de la wilaya, suspendu par son employeur. Une intervention qui n?est pas du goût du wali, Rachid Fatmi. « Vous êtes en train de vous immiscer dans une affaire qui ne concerne par l?APW. Il y a la justice », proteste-t-il. Le point appelle un moment de colère et de petite polémique et divise, surtout, les élus. Le P/APW, Mohamed Bettache, fait valoir un « droit accordé par la loi » et « autorise » les chefs de groupe à rejoindre le sit-in. D?autorisation, le chef du groupe du RCD, Saïd Azamoum, dit ne pas en avoir besoin. « Nous allons rejoindre le sit-in momentanément », déclare-t-il.Parmi le groupe, cette position n?est pas partagée par l?élu Souicher qui nous le fait savoir. Ali Redjradj, élu RCD, SG de la section syndicale UGTA de la Protection civile et l?un des deux syndicalistes suspendus, dit ne pas comprendre que son cas soit intégré dans ce mouvement initié par les syndicats autonomes. « Mon cas est purement syndical et il est pris en charge par les instances de l?UGTA », nous dit-il, sans forcément se désolidariser. Les chefs des groupes FLN et des indépendants, eux, le font sans ambages. « Il s?agit d?un problème de réglementation, nous n?avons pas à soutenir », ont déclaré MM. Zaïdi et Djouadi.


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