Algérie

Béjaïa. Clôture du premier festival de Beach-wrest



Quatre jours. C'est la durée du plaisir qu'ont découvert les estivants de Béjaïa, la semaine écoulée, en assistant à des combats sur le sable. La ligue de wilaya des luttes associées a organisé, en collaboration avec la direction de la jeunesse et des sports et l'APW, le premier festival du beach-wrest (la lutte sur le sable). Les premières compétitions ont eu lieu à la plage de Tichy, alors que les demi-finales et les finales de chaque catégorie se sont déroulées sur la côte ouest, à Boulimat plus précisément. Outre divertir les estivants, la vulgarisation de ce sport est l'un des principaux objectifs de cette activité. C'est effectivement, une nouvelle discipline à Béjaïa. La ligue a vu le jour en 2008 et elle compte aujourd'hui trois cents adhérents répartis sur trois clubs à travers la wilaya. Ces derniers sont situés dans les communes de Béjaïa, Taourirt Ighil et Adekar, là où tout a commencé à l'initiative de Salah Aoudia, fondateur de la ligue algérienne de la lutte associée en 1967. Le festival, le premier du genre en Algérie, a rassemblé près d'une centaine de participants, dont quatre-vingt-sept sont des athlètes débutant dans la compétition.Graines de championsLes ligues des wilayas d'Alger et de Bordj Bou Arréridj ont été invitées pour prendre part aux combats. « De par notre expérience, nous sommes là pour aider la jeune ligue de Béjaïa », a déclaré M. Benlahdjel, entraîneur dans un club à Alger, qui existe depuis treize ans. « Il est important pour les clubs de Béjaïa de travailler avec d'autres ligues, afin de bénéficier de leurs expériences. Cela leur permettra d'apprendre des nouvelles techniques, notamment de la part de ceux qui participent à des compétitions internationales », nous explique Houda Dridj, deux fois championne d'Afrique en 2004 et 2007, actuellement entraîneur spécialisée en lutte libre, en lutte féminine à Bordj Bou Arréridj. « Je vois d'ores et déjà qu'ils (les membres de la ligue de Béjaïa, ndlr) ont de très bon éléments qui ont un avenir d'athlètes d'élite dans cette discipline », ajoute notre interlocutrice. En effet, les CSA de la ligue de Béjaïa suscitent beaucoup d'espoir. Ces derniers se sont vu décerner onze médailles (trois premières places confondues), l'année passée et vingt-quatre cette saison. « Ces médailles sont souvent décrochées par des athlètes des catégories minimes (jeunes talents de moins de quatorze ans) et cadets » nous dit M. Aoudia, visiblement fier de ses enfants qui ne l'ont pas déçu à la fin du festival. Trois parmi ces jeunes athlètes sont classés à cette compétition, qui s'est terminée dans une ambiance conviviale. Nous avons appris, par ailleurs, qu'un projet de réalisation d'une école de la lutte associée est programmé pour 2011, dans la commune d'Adekar. Cela permettra sûrement de promouvoir ce sport dans la région de Béjaïa.


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