Algérie

Béjaïa



Grogne des commerçants Des propriétaires de locaux commerciaux acquis auprès de l?OPGI au niveau de la cité commandant Fadhel Ahmed, communément appelée la Pépinière, dans la ville de Béjaïa, sont depuis près d?une année dans l?impossibilité de sous-louer leurs locaux et encore moins de s?en désister au profit de leurs proches sans payer une somme qui a triplé depuis cette même période. C?est ce qui leur est signifié depuis le changement opéré à la tête de l?office de Béjaïa survenu en été 2004. Dans sa stratégie, qui prône fermeté et rigueur dans la gestion, le nouveau directeur, Riad Ben Raïs, a décidé de suspendre toute autorisation de sous-location et de revoir à la hausse les droits de désistement qui sont passés, depuis, de 50 000 à 150 000 DA. Chose qui n?est pas du goût d?au moins une trentaine de pétitionnaires propriétaires de ces vides sanitaires qu?ils ont acquis avec la formule « bail commercial » moyennant un prix unitaire de 24 000 DA le mètre carré en plus d?un loyer mensuel. La décision de l?OPGI d?interdire la sous-location est jugée « pénalisante » par ces derniers au motif qu?ils se retrouvent dans l?incapacité « d?exploiter eux-mêmes leurs commerces pour divers motifs personnels ». « Imaginez que vous achetez un local à votre nom et que vous ne pouvez pas faire un registre du commerce à votre propre fils, fille, femme ou à quelqu?un d?autre » se plaignent-ils. « Par faute de ce document, plus d?une centaine de locaux sont restés fermés dans notre cité, sans compter d?autres à travers la wilaya. » Ils ne s?expliquent pas que la sous-location « se fait à ce jour dans d?autres wilayas du pays ». A défaut de sous-location, les propriétaires de ces locaux ont la possibilité de recours au désistement. Les nouvelles conditions s?érigent en obstacle qu?ils voient à travers le triplement du montant des droits. « Dans les autres wilayas, c?est l?ancien montant qui est appliqué », estiment-ils en rappelant la promesse faite par l?office, pour la cession des murs « à un prix symbolique dès que l?OPGI aura acquis le foncier auprès des Domaines ». Une promesse qu?ils disent non encore tenue, estimant que ces nouvelles orientations n?arrangent ni l?OPGI qui ne recouvre pas ses créances ni eux qui ne peuvent créer de l?emploi. Le regret est signifié dans une correspondance adressée au wali dont l?intervention est sollicitée.


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