Algérie

Béjaïa


Entre chaleur et pannes de courant De récurrentes pannes de courant ont ponctué le quotidien de la population béjaouie ces derniers jours de canicule où la moindre source de rafraîchissement est avidement désirée. Ventilateurs, climatiseurs et appareils frigorifiques sont branchés à plein temps. Le réseau électrique, sollicité à l?excès, a enregistré des surcharges qui ont provoqué à leur tour des chutes de tension avec de sérieux désagréments autant pour les ménages que pour les administrations et autres entreprises. Des appareils électriques, électroménagers, informatiques et autres sont grillés ou sérieusement mis à rude épreuve. Sonelgaz dit avoir enregistré en une seule journée un pic de consommation sur le territoire de la wilaya qui a égalé une capacité de production d?une station électrique entière. Si cette surexploitation a dicté aux équipes techniques de Sonelgaz la multiplication de leurs interventions, elle n?a pas manqué en revanche d?irriter les abonnés, dont le seul souci de l?heure, légitime du reste, est d?être servi pour l?argent qu?ils déboursent en redevances électriques augmentées de taxes et autre « droit fixe de consommation d?énergie électrique ». C?est ce qu?est venu argumenter un groupe d?habitants du quartier de Sidi Ahmed, dans la ville de Béjaïa, en colère contre Sonelgaz et pour cause. « Lundi 18 juillet, le quartier a été plongé dans le noir à partir de 21 h, et nous n?avons été rétablis que le lendemain, vers 9 h. Soit une bonne douzaine d?heures de supplice », se plaignent-ils en ayant la conviction d?avoir eu affaire à un « délestage déguisé ». Leur soupçon s?appuie sur l?avis de spécialistes qui estiment que le rétablissement d?une panne électrique « ne saurait dépasser le temps d?une heure ». A cela, faut-il ajouter que Sonelgaz a installé au chef-lieu de wilaya un système de gestion du réseau par télécommande qui permet de détecter la panne et de la rétablir en un temps réduit. Force est de constater que, dans bien des cas, le rétablissement des pannes qui surviennent, notamment au niveau des câbles souterrains, exige un temps plus ou moins long, la wilaya n?étant pas dotée du matériel adéquat. Le scénario du camion-laboratoire qui nous vient de la direction régionale de Sonelgaz de Sétif a déjà été vécu. Pour cause de départs électriques endommagés, l?entreprise a été contrainte, par le passé, de procéder à un délestage alterné, du moins, des quartiers du chef-lieu de wilaya. Bien que, à Béjaïa, l?on croit disposer d?une puissance installée suffisante de l?ordre de 60 NVA, le récurrent problème des chutes de tension sonne comme un démenti que confirme l?annonce de Sonelgaz de projets d?installation de trois postes électriques à Béjaïa-ville (Bir Slam), Akbou (Taharacht) et Sidi Aïch.
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