Algérie

Béjaïa



Béjaïa
Le monde de la culture grossit avec l'arrivée d'un nouveau venu, la fondation Asaka (Le gué). C'est à Djebla, dans la commune de Beni Ksila, le 14 février passé, que l'association a vu le jour.Elle est principalement à inscrire à l'actif de l'anthropologue Ali Sayad, secrétaire général du Centre de recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques (CRAPE), disciple et collaborateur de Mouloud Mammeri. Un projet vieux d'une dizaine d'années, fait remarquer le concerné. Si le siège est installé à Beni Ksila, ce n'est pas pour autant qu'on ne s'arroge pas d'ores et déjà une envergure nationale. L'assemblée constitutive a réuni une cinquantaine de membres fondateurs venus, confie-t-on, de 16 wilayas. La fondation se définit une orientation autant versée dans le travail de mémoire que le développement, l'encouragement et la diffusion dans les domaines des sciences humaines, sociales et architecturales.Le premier apport documentaire est un don provenant de la propre bibliothèque d'Ali Sayad.Un lot de 10 000 ouvrages, est-il mentionné dans le rapport ayant sanctionné la réunion de Djebla. Ces publications, est-il précisé, s'intéressent à l'histoire de l'Afrique du Nord, y compris le Sahara, dans les sciences humaines, sociales et juridiques. Comme pour rendre la politesse à ses hôtes, la fondation engage un premier chantier. Un appui à l'association Tajmaât n'Djebla, qui est de donner une âme aux 140 maisons que cette dernière a restaurées, et cela en décidant d'y loger les lecteurs de la bibliothèque de la fondation.




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