Algérie


Grève de trois jours dans les transports de voyageurs A l’appel de leur syndicat, les exploitants du transport public de voyageurs, ont paralysé, hier, pratiquement toutes les lignes urbaines et interurbaines de la wilaya de Bejaia. Les exploitants affiliés à l’UGCAA réclament une baisse des impôts, l’aménagement des arrêts dignes de ce nom et la réfection des tronçons routiers. Le mouvement de grève entamé, hier, se poursuivra trois jours durant. Il a été appuyé, hier, par un sit-in des transporteurs devant le siège de la direction des Transports. Les grévistes menacent même de relever le prix des tickets de l’ordre de 30 à 40% si les pouvoirs publics n’accèdent pas à leur demande de réduction des impôts. Hier, la paralysie a été ressentie durement par les usagers qui ont été, faut-il le noter, surpris par la décision des opérateurs. Intervenant dans une conjoncture marquée par la rentrée scolaire, des milliers d’étudiants ont été contraints de rebrousser chemin. En ville, la situation était aussi catastrophique. Les citadins, pour se rendre au boulot ou à l’école, ont été ainsi obligés à y aller à pied. De tous les secteurs d’activité à Bejaia, celui du transport reste incontestablement le plus malmené cette année. Des perturbations qui traduisent, on ne peut mieux, l’urgence de revoir toute la copie dans ce domaine, considéré, à juste raison, comme le poumon de la ville et de la wilaya. Le débrayage d’hier n’est pas unique en son genre cette année. Des actions similaires sont légion à Bejaia.


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