Drogue, prostitution, accident et suicide
Il y a toujours un crime à élucider et un trafiquant à traquer.
Le mois de Ramadhan est loin d’être de tout repos pour les services de sécurité. Aussi bien pour la police que pour la gendarmerie. Il y a toujours un crime à élucider et un trafiquant à traquer. Le mois de Ramadhan est le mois de tous les excès. On mange plus. On se dispute plus. En voulant doubler un véhicule léger, sur la droite, le conducteur d’un scooter a été mortellement percuté dans la nuit de mardi à mercredi, à 23h40, à hauteur du siège de la daïra, sur l’avenue de la Liberté. Durant la même semaine, deux accidents mortels se sont produits respectivement sur la Nationale 26 et 12. Un bus a heurté de plein fouet un véhicule léger qui roulait à vive allure. Résultat, un mort et sept blessés. Sur la RN9, un fillette de trois ans a été écrasée par un chauffard qui n’a pas pris soin de réduire sa vitesse alors que le temps se gâtait. A Béjaïa, l’imprudence fait encore des morts et les services de sécurité ne peuvent que constater les dégats de plus en plus dramatiques. On tue, on chasse sa femme et ses enfants du domicile, on se suicide.Un détenteur d’une arme à feu a failli tuer sa propre fille lorsqu’une balle est partie accidentellement du pistolet automatique qu’il détenait sans autorisation. Il passera le reste du Ramadhan en prison. Un employé d’une APC a pris en otage un surveillant dans l’espoir qu’on lui attribue un logement social.La police arrive à maîtriser la situation. Une dispute familiale a impliqué 11 personnes dans un quartier de la ville. Des scènes devenues légion durant le Ramadhan, soulignait un inspecteur de police. De son côté, la gendarmerie a intercepté sur la Nationale 09, près de Taskeriout, un véhicule immatriculé à M’sila à bord duquel se trouvaient des individus en possession d’une quantité de drogue destinée à leur consommation. A Draâ El Gaïd, un jeune de 25 ans s’est donné la mort par pendaison. Motif: problème sentimental.Dans la soirée de mercredi, une jeune femme de 35 ans a été mise à la porte de sa maison par son mari. Orpheline de son état, elle perd ses enfants et son foyer, du moins, pour l’instant, par la faute d’un mari plus particulièrement colérique pendant le mois sacré. C’est la commune qui vient à son secours pour l’héberger provisoirement dans l’hospice de la ville. Ceci n’est qu’une partie de ce qu’on l’on a pu recueillir en une semaine à Béjaïa. Beaucoup d’autres drames sont passés sous silence. Lorsqu’on connaît la mentalité kabyle, on est tenté de le croire.
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Posté Le : 20/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Arezki SLIMANI
Source : www.lexpressiondz.com