Algérie

Bedoui tarde à former le gouvernement



Le Premier ministre, Noureddine Bedoui, continue d'élargir les consultations pour tenter de former un gouvernementde transition.Le Premier ministre, Noureddine Bedoui, continue d'élargir les consultations pour tenter de former un gouvernementde transition.
Mais vu les nombreuses défections de personnalités, lesdifficultés s'annoncent très dures, étantdonné que plus de douze jours après,aucun nom ne figure sur la liste. Depuis le 11 mars, jour de sa désignationpar le Président Bouteflika, le nouveauPremier ministre a promis de nommerun gouvernement de transition composéde technocrates et de jeunes. Une promesse qui semble
se "languir" dans letemps, vu que beaucoup de personnalités,dont l'opposition, ont refusé d'adhérerà la démarche du nouveau gouvernement.Les spéculations vont bon train surles noms de certaines personnes quiauraient été consultés pour joindre lenouvel exécutif. On a parlé de Saïd Saâdil'ancien patron du RCD qui a démentil'information. Ensuite, il y avait un carnetde noms tels que Ferroukhi, ancienn ministre de la pêche, l'avocat Bouchachi ou encore des jeunes issus du mouvementRAJ.
Ces derniers ont décliné l'offrede Bedoui avec la défection égalementde plusieurs personnalités telsFarouk Ksentini ancien président de laCommission des droits de l'Homme. Ilfaut dire que selon une source concordante,près de 500 personnes auraient étéconsultées mais toutes n'ont pas répondu favorablement à la requête du Premier ministre. Mais il reste probablement dans le carnet de Bedoui, les partis politiques du sérail présidentiel tels que le FLN et le RND qui n'ont pas caché leurs intentions de composer avec le nouveau gouvernement.
Le FLN et le RND qui ont rejoint tardivement le mouvement de contestation populaire tenteront de laver l'affront sur leur ancienne prise de positionspour la continuité du mandat présidentiel. Rien n'est sûr pour l'heure alors que de nouvelles têtes plus jeunes pourraient être séduites par des postes ministériels. La difficulté qui s'ajoute, c'est celle du flou caractéristique du gouvernementactuel. Sauf le remplacement de Abdelkader Messahel par Ramtane Lamamra qui conduit actuellement le ministère des AE, les autres ministres sont réduits au silence et à un moindre doute de leur strict minimum d'activité institutionnelle.
Noureddine Bedoui les aurait instruit de garder leurs postes et de vaquer uniquement aux tâches administratives en attendant la prochaine formation de son gouvernement. La date butoir de l'expiration du 4e mandat du Président sortant, qui arrive à échéance le 28 avril prochain, alors que le nouveau gouvernement tarde à voir le jour au moment où la rue multiplie les pressions. Il y aura donc selon les observateurs une matière pour combler le vide institutionnel qui va annoncer une difficulté supplémentaire pour une crise politique sans récédents.
Mais vu les nombreuses défections de personnalités, lesdifficultés s'annoncent très dures, étantdonné que plus de douze jours après,aucun nom ne figure sur la liste. Depuis le 11 mars, jour de sa désignationpar le Président Bouteflika, le nouveauPremier ministre a promis de nommerun gouvernement de transition composéde technocrates et de jeunes. Une promesse qui semble
se "languir" dans letemps, vu que beaucoup de personnalités,dont l'opposition, ont refusé d'adhérerà la démarche du nouveau gouvernement.Les spéculations vont bon train surles noms de certaines personnes quiauraient été consultés pour joindre lenouvel exécutif. On a parlé de Saïd Saâdil'ancien patron du RCD qui a démentil'information. Ensuite, il y avait un carnetde noms tels que Ferroukhi, ancienn ministre de la pêche, l'avocat Bouchachi ou encore des jeunes issus du mouvementRAJ.
Ces derniers ont décliné l'offrede Bedoui avec la défection égalementde plusieurs personnalités telsFarouk Ksentini ancien président de laCommission des droits de l'Homme. Ilfaut dire que selon une source concordante,près de 500 personnes auraient étéconsultées mais toutes n'ont pas répondu favorablement à la requête du Premier ministre. Mais il reste probablement dans le carnet de Bedoui, les partis politiques du sérail présidentiel tels que le FLN et le RND qui n'ont pas caché leurs intentions de composer avec le nouveau gouvernement.
Le FLN et le RND qui ont rejoint tardivement le mouvement de contestation populaire tenteront de laver l'affront sur leur ancienne prise de positionspour la continuité du mandat présidentiel. Rien n'est sûr pour l'heure alors que de nouvelles têtes plus jeunes pourraient être séduites par des postes ministériels. La difficulté qui s'ajoute, c'est celle du flou caractéristique du gouvernementactuel. Sauf le remplacement de Abdelkader Messahel par Ramtane Lamamra qui conduit actuellement le ministère des AE, les autres ministres sont réduits au silence et à un moindre doute de leur strict minimum d'activité institutionnelle.
Noureddine Bedoui les aurait instruit de garder leurs postes et de vaquer uniquement aux tâches administratives en attendant la prochaine formation de son gouvernement. La date butoir de l'expiration du 4e mandat du Président sortant, qui arrive à échéance le 28 avril prochain, alors que le nouveau gouvernement tarde à voir le jour au moment où la rue multiplie les pressions. Il y aura donc selon les observateurs une matière pour combler le vide institutionnel qui va annoncer une difficulté supplémentaire pour une crise politique sans récédents.


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