«Nous sommes en phase d'une réorganisation administrative et non pas d'un découpage administratif», a clairement précisé le ministre de l'Intérieur.Il n'y aura pas de nouvelles circonscriptions électorales. Le département de l'intérieur ne compte pas revoir sa cartographie électorale. Le premier responsable de la tutelle, Nouredine Bedoui a écarté la création de nouvelles circonscriptions électorales en prévision des prochaines échéances. En réponse aux sénateurs qui ont mis l'accent sur ce point, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a expliqué que la création des wilayas déléguées ne veut pas dire que cela va induire automatiquement la création de nouvelles circonscriptions électorales. «Nous sommes en phase d'une réorganisation administrative et non pas d'un découpage administratif», a-t-il clairement précisé lors de son intervention au débat sur le Code électoral.Malgré la création de 10 wilayas déléguées en 2014, il n'en demeure pas moins que rien ne changera dans le fond.Le patron de l'intérieur a fermé la parenthèse sur ce débat en prévision des élections législatives et des locales de 2017. Pourtant, beaucoup de communes dans le Sud réclament le statut de daïra.Par ailleurs, dans sa réponse, le ministre a également assuré que les articles 73 et 94 du Code électoral ne visent en aucun cas à durcir la participation aux élections pour les partis. «Le taux de 4% concerne uniquement les partis qui ont déjà participé aux élections précédentes et les petits partis peuvent recourir à la collecte des signatures», a-t-il soutenu en vue de rassurer.Le ministre a défendu également l'article 80 qui vise, selon lui, à protéger les assemblées élues des situations de blocage. «L'activité politique est un travail civique, mais servir le citoyen est également une mission de l'administration locale», a tenu à rappeler le ministre, un message clair adressé directement aux partis politiques.Sur les conditions imposées aux agents des collectivités locales, le ministre a expliqué qu'ils peuvent se porter candidats à condition qu'ils soient en arrêt de travail d'une année au sein de leur commune. Ce n'est pas tout. Le candidat doit avoir un parcours politique au sein de son parti et muni d'un diplôme. Selon le ministre, «la dynamique dans l'administration et le développement de la société imposent aux partis de présenter des candidats qui ont des compétences, un backround et qui ne sont pas méconnus du peuple». Revenant sur la question de la réintégration des élus poursuivis en justice, vivement soulevée par les sénateurs, le ministre a reconnu la difficulté. «Nous sommes conscients de cette problématique et nous allons la régler définitivement avec la révision du Code communal», a-t-il indiqué.M.Bedoui a fait savoir que des instructions sévères ont été données aux walis pour diminuer la souffrance des élus qui ont été accusés à tort dans le détournement des fonds des collectivités locales. Lors des débats, ils ont mis l'accent sur la levée des poursuites judiciaires sur les élus et leur réintégration dans leurs postes après avoir prouvé leur innocence. Malgré le fait que des procès ont révélé que nombre d'entre eux n'ont pas été impliqués dans des détournements, les élus n'ont pas été réhabilités dans leurs postes.
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Posté Le : 19/07/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nadia BENAKLI
Source : www.lexpressiondz.com