Algérie

Bedoui disculpe les forces de l'ordre



Le respect des libertés syndicales et notamment le droit de manifestation et d'organisation de marches ont de tout temps préoccupé au plus haut point syndicats et partis politiques.Le respect des libertés syndicales et notamment le droit de manifestation et d'organisation de marches ont de tout temps préoccupé au plus haut point syndicats et partis politiques.
L'attitude "muscleé" des autorité visà- vis de ces actions, notamment à Alger où les manifestations de rues et les marches sont interdites depuis de nombreuses années maintenant, a toujours été dénoncée par les organisateurs de ces actions de protestations.
Il y a quelques semaines de cela les autorités ont empêché un rassemblement à Alger que devait organiser l'Intersyndicale des syndicats autonomes sur l'esplanade jouxtant la bouche de métro de la station des Fusiliers dans le quartier de Ruisseau. Les syndicalisstes ont, à l'époque, "dénoncé la répression policière" qui s'est abattue sur eux. C'est sur cette question que le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Nouredine Bedoui, a été destinataire d'une question orale de la part du député à l'APN de l'alliance Aaala-Nahda-El Bina, Messaoud Amraoui. Ce dernier, a été longtemps un syndicaliste au sein de l'UNPEF.
Dans sa réponse le ministre de l'Intérieur a fait cas des péripéties de cet événement en rappelant les faits et les mesures prises par les autorités pour empêcher le rassemblement. Bedoui a admis le fait que les forces de l'ordre ont empêché les manifestants de rallier la capitale et de nombreuses personnes ont alors rebroussé chemin. De plus le ministre de l'Intérieur a aussi rappelé que les forces de l'ordre ont réquisitionné des bus de l'Etusa pour "évacuer" les manifestants en direction des commissariats de police avant de les transporter à la station du Caroubier pour qu'il puissent quitter la capitale. Selon lui il n'y a eu aucun incident qui mérite d'être retenu lors de cette opération ; le ministre nie ainsi tout recours à la répression contre les manifestantsou l'usage de la force contre eux.
Lors de cet événement, pour rappel, les animateurs de l'Intersyndicale ont annoncé que les manifestants ont subi une grande répression policière et que certains manifestants ont même été blessés lors de leur interpellation. Mais contrairement à cesaffirmations, le ministre de l'Intérieur considère que la couverture sécuritaire decette manifestation s'est déroulée dans le calme, ce d'autant que les forces de l'ordre,qui ont agi dans le respect du cadre professionnel, ont privilégié le dialogue avec les manifestants sans recourir à la violence.
Bedoui conclut sa réponse par l'affirmation du respect par les autorités de toutes les libertés d'expression dans le cadre des dispositions de la loi. En somme Bedouiblanchit les forces de l'ordre de toutes les accusations proférées par les syndicalistes. Messaoud Amraoui, contacté, estime que les forces de l'ordre ont réprimé la manifestation en recourant à une violence excessive.
L'attitude "muscleé" des autorité visà- vis de ces actions, notamment à Alger où les manifestations de rues et les marches sont interdites depuis de nombreuses années maintenant, a toujours été dénoncée par les organisateurs de ces actions de protestations.
Il y a quelques semaines de cela les autorités ont empêché un rassemblement à Alger que devait organiser l'Intersyndicale des syndicats autonomes sur l'esplanade jouxtant la bouche de métro de la station des Fusiliers dans le quartier de Ruisseau. Les syndicalisstes ont, à l'époque, "dénoncé la répression policière" qui s'est abattue sur eux. C'est sur cette question que le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Nouredine Bedoui, a été destinataire d'une question orale de la part du député à l'APN de l'alliance Aaala-Nahda-El Bina, Messaoud Amraoui. Ce dernier, a été longtemps un syndicaliste au sein de l'UNPEF.
Dans sa réponse le ministre de l'Intérieur a fait cas des péripéties de cet événement en rappelant les faits et les mesures prises par les autorités pour empêcher le rassemblement. Bedoui a admis le fait que les forces de l'ordre ont empêché les manifestants de rallier la capitale et de nombreuses personnes ont alors rebroussé chemin. De plus le ministre de l'Intérieur a aussi rappelé que les forces de l'ordre ont réquisitionné des bus de l'Etusa pour "évacuer" les manifestants en direction des commissariats de police avant de les transporter à la station du Caroubier pour qu'il puissent quitter la capitale. Selon lui il n'y a eu aucun incident qui mérite d'être retenu lors de cette opération ; le ministre nie ainsi tout recours à la répression contre les manifestantsou l'usage de la force contre eux.
Lors de cet événement, pour rappel, les animateurs de l'Intersyndicale ont annoncé que les manifestants ont subi une grande répression policière et que certains manifestants ont même été blessés lors de leur interpellation. Mais contrairement à cesaffirmations, le ministre de l'Intérieur considère que la couverture sécuritaire decette manifestation s'est déroulée dans le calme, ce d'autant que les forces de l'ordre,qui ont agi dans le respect du cadre professionnel, ont privilégié le dialogue avec les manifestants sans recourir à la violence.
Bedoui conclut sa réponse par l'affirmation du respect par les autorités de toutes les libertés d'expression dans le cadre des dispositions de la loi. En somme Bedouiblanchit les forces de l'ordre de toutes les accusations proférées par les syndicalistes. Messaoud Amraoui, contacté, estime que les forces de l'ordre ont réprimé la manifestation en recourant à une violence excessive.


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