En réponse à une question sur «la stratégie suivie pour mettre les communes à l'abri des conflits politiques, ayant entrainé plusieurs situations de blocage», posée lors d'une plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du Territoire, Noureddine Bedoui, a indiqué que «la majorité de ces conflits qui concernent la désignation des vice-présidents et présidents des commissions a été réglée, en faisant prévaloir l'intérêt général sur les intérêts personnels et grâce aux efforts déployés par les autorités locales», soulignant que «cette situation n'a pas influé sur le fonctionnement normal des affaires de ces assemblées».Illustration à l'appui, Bedoui dira que «dans certaines de ces communes (moins de 19), les membres de leur assemblée ne sont pas parvenus à un accord ou une entente», avant d'ajouter que «les autorités locales ont appliqué les dispositions du code communal relatives au pouvoir de substitution du wali pour assurer le fonctionnement normal des services de la commune et de ses structures publiques ainsi que les prestations prodiguées par les structures et administrations publiques au citoyen». Un chiffre qui devrait baisser, selon le ministre, «grâce aux efforts déployés par les autorités locales en vue d'assurer le bon fonctionnement de ces assemblées».
Dans ce sens, Bedoui a également soutenu que «le cadre juridique relatif aux opérations de vote en vigueur a traité la majorité des lacunes et vides juridiques, ayant été à l'origine du gel et du blocage de plusieurs APC, lors de précédents mandats», de même que «le blocage ne se pose plus du point de vue juridique au niveau du président d'APC, grâce à la procédure relative à la désignation du président d'APC parmi les têtes de liste ayant obtenu la majorité des voix des électeurs, au lieu de la majorité des sièges».
Abordant l'objectif de l'action partisane, le ministre dira que «le principal objectif de l'action partisane et de la pratique politique est d'atteindre le pouvoir et participer à la gestion des affaires publiques» alors que «les différends politiques entre élus constituent un simple phénomène naturel du système démocratique». Cependant, a-t-il précisé :»Il est politiquement et moralement inacceptable que ces différends se développent en règlements de comptes entre certains élus qui font prévaloir leurs intérêts personnels sur l'intérêt général».
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Posté Le : 01/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Chérif Abdedaïm
Source : www.lnr-dz.com